Ces propos ont fait réagir à la fois son propre camp mais aussi l'opposition. Le président du parti communiste chilien, Guillermo Tellier, a été le premier à condamner les propos du maire: "On voit bien que ces manifestations ne représentent pas un danger pour les citoyens chiliens. De là à aller chercher l'armée... Vous croyez vraiment que l'armée chilienne a envie de s'en prendre aux étudiants? J'attends de connaître la position du gouvernement."
A droite, on prend ses distances avec Zalaquett, comme le confirme les propos Cristián Monckeberg, le président de l'UDI: " le maintien de l'ordre se fait par l'intermédiaire du gouvernement et des policiers du pays. Ce sont eux qui garantissent la sécurité intérieure du pays." Après un tel bide, Zalaquett est revenu sur ses propos, affirmant qu'ils avaient été sorti de leur contexte et déformé par le journal en question.