Je viens de terminer l’autobiographie de Simone Viel. On y trouve quelques anecdotes sympatiques sur les grandes étapes de sa carrière, précédées de détails tristes mais intéressants sur son expérience des années 38 à 46.
J’allais faire un petit billet en hommage à Simone Veil et je me rends compte que j’en avais déjà mis un en ligne ici, l’année dernière, à l’occasion de son entrée chez les immortels. N’hésitez pas à clicker sur ce lien, pas pour mon billet, mais pour les deux commentaires particulièrement émouvants. (Merci Christine et Jean-Luc).
Le livre, Une Vie, n’est pas romancé, il s’agit d’un compte rendu très factuel dans sa forme, mais je n’ai pas été déçu. J’ai particulièrement apprécié sa position en faveur de la non-ingérence (pages 225 à 230), et je me dis que j’aurais aimé entendre la voix de Simone Veil sur la politique étrangère de Nicolas Sarkozy.
Sur un tout autre sujet (page 153) j'ai noté que, quand il est question de Mai 68, Simone Veil parle surtout d’un mouvement qui démara par « la contestation des Mandarins », ces patrons d’universités, ces pontes de la médecine, ministres et chefs de grandes entreprises … « qui croyaient détenir leurs pouvoirs d’une sorte de droit divin. »
Humm, c’est étrange mais j’ai l’impression les "mandarins" sont toujours omniprésents! Pas vous ?