L’édition 2011 des Journées mondiales de la jeunesse est résolument hi-tech. De Flickr pour le partage de photos à Youtube pour les vidéos, en passant par Twitter et Facebook, elle a investi tous les réseaux sociaux.
Depuis octobre 2009, les JMJ ont lancé 21 pages Facebook en 21 langues. 80 volontaires ont été recrutés grâce au réseau social et 45 d’entre eux seront présents à Madrid pour alimenter les pages dans toutes ces langues. « Notre objectif est de relater tout ce qui se passe à Madrid pour ceux qui ne pourront pas venir », explique Cristiana del Campo, l’une des quatre responsables de la couverture multimédia des JMJ.
Des moyens importants
Sur la WEB TV de l’événement, six heures de programmes seront diffusées chaque jour pendant toute la durée de l’événement. C’est « une chaîne faite par les jeunes et pour les jeunes », que louent en quatre langues des animateurs dans une vidéo de présentation.
L’Eglise catholique a même son propre réseau social, XT3. Créé à l’occasion des JMJ de Sydney en 2008, il propose de rentrer en contacts avec des catholiques du monde entier. On peut y trouver des informations relatives à l’actualité de l’Eglise et même entrer en contact avec un prêtre grâce à l’application « Ask a priest » (« Demander à un prêtre ») pour lui poser toutes ses questions relatives à la foi. Après plusieurs mois à vivoter, le réseau social catholique a repris son activité de plus belle à l’occasion des JMJ de Madrid.
Signe que la religion catholique vit décidément avec son temps, des applications pour téléphone portable ont également été développées. Elles permettent aux pèlerins de localiser les différentes manifestations de la semaine, de chatter entre eux ou de témoigner de ce qu’ils vivent.