Objets volants identifiés, et électriques

Publié le 16 août 2011 par Pwrlovers @pwrlovers

Cette fois-ci, c’est sur, l’Europe est décidée à être pionnière dans un domaine encore en friche. Elle s’y prend même très en avance, puisqu’elle s’intéresse dès aujourd’hui aux conditions ou dans lesquelles pourront voler nos véhicules personnels dans l’avenir. Elle a financé un projet, doté de plus de 6 millions d’euros, pour étudier ces Personal Aerial Vehicles.

L’idée est de permettre à ceux qui en auront les moyens de se déplacer dans une zone réservée, en dehors des couloirs aériens et des alentours des aéroports, avec des petits engins électriques, très largement autonomes. Ils seraient de taille réduite, avec une limite à deux passagers, et une autonomie ne dépassant pas 100 kilomètres.

Vue d'artiste MyCopter par Gareth Padfield

L’autonomie et le vrai challenge de ce projet : hors de question de laisser les commandes à des pilotes individuels, comme c’est le cas pour des automobiles terrestres. L’expérience montre que le coût humain est très élevé quand on fait ce choix, et les risques seraient d’autant plus important dans les airs. Il s’agirait donc de concevoir des logiciels et des protocoles capables de permettre ce nouveau type de déplacement en toute sécurité.

A bord de votre MyCopter !

Les porteurs de ce projet, baptisé MyCopter, le voient comme un système permettant de réduire les gaz à effet de serre, et d’épargner les embouteillages à leurs heureux utilisateurs. C’est sans doute une manifestation d’enthousiasme, un peu décalée par rapport aux besoins du commun des mortels. Et pour diminuer les embouteillages, on peut aussi prendre le vélo… électrique bien sûr !

Remonter à la source :

MyCopter

Ecole Polytechnique de Lausanne