Il fallait s’y attendre, les automobilistes tondus par un Etat dispendieux qui fuit par tous les bouts, vont subir une nouvelle agression à leur porte-monnaie. A partir du 1er août, les PV de stationnement sont passés de 13 à 17 euros, une inflation galopante dans un environnement économique tendu.
Dans une ville comme Paris où se garer est devenu un sport qui devrait être inscrit aux JO, les automobilistes (mais aussi les scooteristes et les motards pourchassés par une flicaille aux ordres d’un système réactionnaire) vont être davantage marqués à la culotte (et nous avons eu chaud, le potentat socialiste qui trône à la mairie voulait pousser le montant des amendes à 35 euros !) par des contractuels qui exercent la fonction la plus débilitante qui soit. Je me suis toujours demandé quelle détermination poussait un être humain à endosser un uniforme aussi laid et chaque jour remplir un carnet à souches. Sans doute faut-il être un ectoplasme malin, un contenant sans contenu, une escalope sans garniture… ?
J’applaudis à l’initiative, il est si rare que des paysans, qui ont si peu l’art de la communication, ne jouent pas les plaintifs en accusant le ciel, l’Europe et la grande distribution de leur voler leurs marges.
Et pour un fois (et je sais, c’est facile), les automobilistes ne comptent pas pour des prunes…