genre: comédie
Année: 1992
durée: 1h40
l'histoire: Deux jeune hommes ont transformé leur cave en studio de télévision et y anime une émission musicale, diffusée sur le câble. Un producteur, séduit par le concept, décide de leur donner leur chance.
la critique d'Alice In Oliver:
"Wayne's World ! Wayne's World ! Méga teuf ! Excellent !". C'est sur cette ambiance festive que s'ouvre Wayne's World, une comédie réalisée par Penelope Spheeris en 1992, et qui permettra de lancer la carrière de Mike Myers.
Toutefois, l'acteur connaîtra la gloire et la célébrité avec la trilogie des Austin Powers.
D'ailleurs, Mike Myers participe largement à la production puisque c'est lui qui a imaginé les personnages de Wayne et Garth (donc, Mike Myers et Dana Carvey), deux mecs un peu idiots et fans de rock, qui animent une émission musicale sur une chaîne du câble. L'histoire est évidemment simpliste, pour ne pas dire inexistante.
Attention, SPOILERS !
Comme je l'ai déjà souligné, Wayne et Gath sont deux abrutis rigolos, qui animent une émission bricolée pour le câble.
Contre toute attente, leur show cartonne. Très vite, un producteur s'intéresse aux deux huluberlus et propulse le duo comique au rang de stars.
Mais très vite, leur émission musicale devient insipide et terriblement formatée. Pas de panique, Wayne et Garth ont bien l'intention de faire entendre leur voix dans un univers médiatique régi par le pognon.
Parallèlement, Wayne tombe amoureux de la belle Cassandra (Tia Carrere) et veut lancer sa carrière. Mais un producteur bellâtre (Rob Lowe) tente de s'accaparer les talents de la jeune musicienne.
Inutile ici de chercher le moindre scénario. Le charme de ce nanar repose essentiellement sur son duo comique de service.
Et le duo Mike Myers/Dana Carvey fonctionne à merveille. Dans la peau de parfaits idiots du village, les deux compères s'en donnent à coeur joie.
Bien sûr, certains gags passent totalement à travers, mais d'autres sont franchement hilarants. Par exemple, comment ne pas éclater de rire devant la parodie de Terminator 2, avec un Robert Patrick jouant évidemment le T-1000 ? Beau sens de l'autodérision...
Et puis, il y a évidemment le final apocalyptique, le film proposant trois fins différentes: la comédie qui se termine mal, une fin scoubidou et une fin rose-bonbon (genre "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil").
Bref, une comédie à regarder au second degré et qui fonctionne sur le charme de ses deux acteurs principaux.
Note: 12.5/20 (c'est généreux mais...)
Note nanardeuse: 16.5/20