Les deux dirigeants veulent par ce sommet insister sur la nécessité de la mise en place du Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) et le plan d’aide à la Grèce annoncé le 21 juillet, fonds dont la bonne marche dépend de la conservation par la France de son triple-A.
Mais les acteurs des marchés financiers restent pessimistes devant ce sommet essentiellement politique, et dont tout semble indiquer qu’il ne sera qu’une opération de communication à l’attention des électorats des deux dirigeants.
En dernière nouvelle, ce pessimisme semble trouver prise d’autant plus qu’un porte-parole du gouvernement allemand a déclaré que les « eurobonds » ne seront pas au menu de la rencontre entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, alors que le ministre italien de l’Economie, Giulio Tremonti, avait réitéré son appel en faveur de leur création.
Comme on le constate, la situation reste tendue et les efforts budgétaires minimalistes annoncés, tant en Italie qu’en France, ne parviennent pas à rassurer.