genre: action
année: 2005
durée: 1h25
l'histoire: Pour dépanner un ami en vacances, Frank Martin doit conduire un enfant à l'école pendant quelques jours. Mais parce que le père du petit est désormais responsable de la lutte antidrogue, il va se retrouver impliqué dans un incroyable complot.
la critique d'Alice In Oliver:
Suite du premier Transporteur, donc le Transporteur 2 (comme si vous n'aviez pas deviné...), toujours réalisé par Louis Leterrier et Corey Yuen, avec Luc Besson derrière la production de ce film d'action.
Rassurez-vous, c'est toujours aussi débile et improbable ! Production Besson oblige... Au niveau du scénario, c'est plutôt inexistant et juste prétexte à toute une série de séquences d'action, assez ridicules au passage...
Evidemment, Jason Statham est toujours de la partie. Cette fois-ci, il doit assurer la protection d'un jeune mioche.
Protecteur de la veuve et de l'orphelin, Frank Martin (donc, Jason Statham) flingue un peu près tout le monde, castagne, saute au-dessus de deux voitures qui tentent vainement de l'écraser, en faisant le grand écart... (véridique !).
Bref, le spectacle proposé se passe de commentaires.
Certes, la réalisation de Louis leterrier est nerveuse et rythmée, si bien que l'on ne s'ennuie véritablement jamais. Mais le spectacle proposé finit par lasser au bout d'une petite demie heure (je sais, je suis clément...).
Après, certains diront qu'il faut prendre ce film d'action pour ce qu'il est et qu'il ne faut pas en attendre grand chose.
Certes, mais tout de même... Le film d'action doit-il forcément être synonyme de film décérébré, réalisé sans aucune intelligence ?
Une question que semble tout bonnement éviter le Transporteur 2, en sachant que Jason Statham, en dehors d'une ou deux exceptions, est un habitué du genre (l'abominable Hyper Tension 2...).
Sans compter certains seconds rôles qui ne servent à rien: mention spéciale au personnage incarné par François Berléand, qui semble apparaître dans le film pour faire plaisir...
Voilà donc le programme du Transporteur 2 qui se révèle encore plus insipide que son prédécesseur (qui était déjà loin d'être extraordinaire...).
Note: 04/20
Note nanardesque: 13/20