Amis poilus, je vous pose la question: quel est le plus grand danger pour l’Humain? Non ce n’est pas l’alcool, ni le sexe ou le rock’n roll. La réponse est bien évidemment: lui-même! Son intelligence infinie peut à tout moment se retourner contre lui. Tel est le synopsis du film La Planète des singes, les origines qui dévoile le commencement de la saga.
Ce que je retiendrais de vraiment positif de ce film, c’est le peu de dialogues, la démonstration d’expressions faciales des acteurs et surtout des singes grâce à la formidable motion capture manœuvrée avec brio par Andy Serkis travaillant dans la même société de production qui a travaillé sur le film Avatar. L’émotion entre humains et primates est de ce fait parfaitement perceptible. Des effets spéciaux à la hauteur de nos attentes, de l’action, de l’émotion, une histoire à laquelle on s’attend mais que l’on prend plaisir à découvrir font de ce long-métrage réalisé par Rupert Wyatt un vrai cocktail de blockbuster.
Rentrons dans le vif du sujet.
L’histoire démarre dans un centre de recherches, un laboratoire où les effets d’un antidote contre la maladie d’Alzheimer sont testés sur des chimpanzés. Très vite, ce fluide apporte en fait aux singes une intelligence sur-développée. César, le plus doué de toute sa race, devient l’animal domestique d’un scientifique, Will, joué par James Franco. Nourri, logé, choyé, l’animal, vous le devinez, va grandir et se poser de plus en plus de questions sur sa véritable nature. Quoi de plus légitime pour un Einstein à poil ? Qui suis-je vraiment ? Suis-je à ma place parmi les Hommes ?
Enfermé dans une cage suite à un malheureux événement (je ne vous dirai pas pourquoi ni comment, n’insistez pas !), César se sent trahi et comprend que l’Humain n’est pas si humain justement. Subissant les bizutages de ses voisins de « fourrière », il va très vite échafauder un plan d’évasion (à la Mac Gyver) et surtout prendre la tête d’une impressionnante rébellion.
Devenu meneur de sa meute et désormais libre, le singe met son plan à exécution en libérant tous les primates du coin (gorilles, orangs-outans, chimpanzés… tout ça à San Francisco) et les guide vers la forêt, loin de la civilisation, loin des Humains. Une forêt qu’il connaît d’ailleurs très bien car c’est là que tout a commencé…
Je ne vous en dis pas plus et vous encourage à y aller, car franchement en ce mois d’août pluvieux, c’est l’un des rares films corrects à l’affiche en ce moment. Ne vous en privez pas, vous ne verrez plus jamais un chimpanzé de la même façon après ça !
Gwenaël S.