genre: fantastique (interdit aux - 12 ans)
Année: 2009
durée: 1h55
l'histoire: Un jeune homme, dont le visage est défiguré depuis la naissance, signe un pacte avec le Diable pour accéder à la beauté.
la critique d'Alice In Oliver:
Le sujet de Heartless, réalisé par Philip Ridley en 2008, n'est pas nouveau puisqu'il est question ici d'un jeune homme, Jamie Morgan, dont le visage est défiguré par une tâche de vin, et qui signe un pacte avec le Diable.
Ce nouveau contrat permet à Jamie de retrouver un vrai visage et de séduire la femme de ses rêves.
Mais évidemment, un tel pacte a un prix. En échange de la beauté éternelle, Jamie Morgan doit tuer. Mais Jamie n'est pas un criminel.
Très vite, il doit affronter non seulement les sbires de Satan mais également ses propres démons intérieurs.
A partir de ces différents éléments, le portrait de ce jeune homme sensible et atypique n'est pas sans rappeler le héros torturé de Donnie Darko.
C'est paradoxalement le plus gros défaut ce long-métrage, toutefois de qualité. Au niveau de la tonalité et de sa bande son dépressive et mélancolique, Heartless ressemble surtout à une copie et/ou séquelle de Donnie Darko, le très beau film de Richard Kelly. Toutefois, Heartless reste une production de qualité.
Philip Ridley a le sens de la mise en scène et peut s'appuyer sur un excellent Jim Sturgess (Jamie Morgan), très convaincant dans la peau de ce jeune homme à fleur de peau. Jim Sturgess (c'est sûr, on entendra à nouveau parler de cet acteur...) incarne un jeune homme en proie à une malédiction, qui n'est pas sans rappeler le Portrait de Dorian Gray.
Philip Ridley signe donc un drame poignant qui mérite au moins d'être découvert.
Note: 14/20