Comme un parfum de mort

«Quand d’un deuil, un souffle impalpable soulève le crêpe, des couronnes et croix, glaïeuls, chrysanthèmes et dahlias libérés se détachent». De Profundis, le nouveau parfum de Serge Lutens s’inspire et tire son nom à la fois d’une lettre écrite en prison par Oscar Wilde à Alfred Douglas et du « De Profundis Clamavi » de Baudelaire.

Un parfum inspiré par… la mort et qui a été construit autour du funèbre chrysanthème. Un jus vert délicatement sombre en notes de tête, de la violette et des fruits confits pour le cœur – étrange ne trouvez-vous pas ? – et un sillage de notes animales enveloppées d’encens. Un parfum à la teinte violette qui épouse le noir de la tristesse et du deuil avec délicatesse. Et même si, comme l’explique le créateur, «La Mort, c’est clair, est une Femme», son côté boisé rend De Profundis accessible aux hommes car le vocabulaire atteste qu’«au masculin, il accorde des recours : le défi, le combat, l’art, l’amour, le courage, le suicide, le vertige…». Après la colère de Vitriol d’Oeillet, Serge Lutens tente là l’expérience de mettre la mort en bouteille. Vous continuez de nous surprendre cher Monsieur, mais il nous tarde septembre pour voir comment cette nouvelle oeuvre signée de votre main nous rongera à même la peau…

De Profundis, Serge Lutens
120 € les 75 ml
Disponible uniquement à la boutique du Palais Royal