Deux observations, sous forme d’hypothèses :
- La succession de crises que nous vivons ressemble à ce que décrit Galbraith au sujet de la crise 29. Les opérateurs financiers cherchent des cibles sur lesquelles, sans se parler, ils puissent coordonner un mouvement spéculatif (ceux qui l’enclenchent, et sortent à temps, ont beaucoup à gagner). Il était logique que l’Italie suive l’Espagne, et que la France suive l’Italie. Cette thèse est progressivement apparue dans les journaux économiques (ce blog fut-il un précurseur du mouvement ?), fournissant un signal d'attaque.
- Le système financier a échappé aux deux modes de nettoyage habituels : la faillite et la nationalisation. Il est donc toujours soumis à sa logique d’avant crise, qui lui demande de chercher des bénéfices irréalistes. La spéculation est le seul moyen rationnel d’agir.