Bénéficiant du rang de deuxième mutuelle santé Française, La Mutuelle Générale a récemment annoncé la signature d’un accord particulièrement important avec La Poste. En effet malgré son statut initial de mutuelle santé, elle s’est vue confiée la gestion du régime obligatoire de protection sociale des 120 000 employés de l’entreprise. Il s’agit toutefois d’une pratique courante dans la mesure où l’Assurance Maladie a désormais compris l’intérêt d’une délégation ponctuelle de compétences. Ce fonctionnement est également présent dans le secteur étudiant où la LMDE est à la fois une mutuelle santé et la gestionnaire du régime obligatoire sur le fondement des compétences déléguées par l’Assurance Maladie. Toutefois s’il est très performant en matière de protection sociale, ce mécanisme interroge sur la question de la transparence puisqu’une confusion peut exister dans l’esprit des assurés sociaux entre la partie mutuelle santé et la partie assurance maladie. Ces craintes peuvent néanmoins être balayées d’un revers de main parce que les mutuelles santé en question accomplissent cette mission en poursuivant une logique mutualiste qui est tout bonnement exemplaire.
Par ailleurs en ce qui concerne La Mutuelle Générale, il convient de souligner qu’elle affiche également une santé financière de grande qualité comme en témoigne ses 576 millions d’€uro de fonds propres à la fin de l’année 2010 contre 539 millions d’€uro en 2009 : « Les provisions techniques représentent un total brut de 1 351 millions € et 1 061 millions € nets, témoignant du souci permanent de faire face à tout moment à l’ensemble des engagements souscrits. Avec un modèle de gestion actif-passif plus fin que l’an passé, La Mutuelle Générale peut garantir le respect de ses engagements, même à travers les stress tests les plus difficiles ». Or en matière comptable comme l’épargne pour les contribuables, il s’agit d’un indicateur révélant parfaitement l’excellente santé financière de La Mutuelle Générale et surtout sa forte capacité à gérer ses ressources de manière optimale. Il s’agit d’une réussite d’autant plus remarquable qu’elle se fonde sur une dynamique favorable aux mutuelles santé mais assez défavorable quant à leur niveau toujours plus élevé de sollicitation malgré des cotisations relativement basses.