L'INSEE a rendu public ce matin le taux de croissance de l'économie française au deuxième trimestre
2011, qui s'élève à 0,0%. Cette croissance zéro montre l'impasse dans laquelle la politique menée par M. Sarkozy mène notre pays. Sans croissance, pas de réduction du chômage, ni d'ailleurs
d'amélioration des comptes publics. La politique menée est mauvaise, il faut en changer et vite plutôt que d'engager des débats stériles.
C'est le sens des trois mesures d'urgence que je propose aujourd'hui : la suppression des subventions
aux heures supplémentaires, pour financer un grand plan de création d'emplois pour les jeunes ; l'abaissement à 20% de l’impôt sur les sociétés pour les entreprises qui réinvestissent leurs
bénéfices, et son augmentation pour celles qui privilégient les dividendes ; un premier train de réduction véritable des niches fiscales pour réduire les déficits.
Au-delà, notre pays ne s'en sortira qu'en s'attaquant aussi au déficit de compétitivité. C'est pourquoi
je propose la création d'une Banque publique d’investissement pour soutenir les filières d’avenir, les industries stratégiques et les PME ; l'élaboration d'une véritable politique
économique et commerciale à l'échelle de l'Europe et d’une régulation ferme du système financier ; le rehaussement de l'effort de recherche publique et privée ; l'engagement de la
transition énergétique du pays ; une profonde réforme de la fiscalité -pour les particuliers, les revenus du capital ne doivent pas être moins taxés que ceux du travail- et la suppression
des niches fiscales injustes socialement et inefficaces économiquement. Si les Français me font confiance en 2012, la moitié des ressources ainsi dégagées contribuera à la baisse du déficit
et l'autre moitié aux financements de mes priorités pour le quinquennant, l'emploi, le pouvoir d'achat, l'éducation et la sécurité.
Il est plus que temps d'agir !