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J’ai testé: une journée en Vélib’ à Paris

Publié le 13 août 2011 par Generationnelles @generationnelle

Le vélib’, c’est bien plus chic que le métro. Installé depuis 4 ans, inauguré par le maire de Paris, Bertrand Delanoë, le 15 juillet 2007, le Vélib’ a fait ses preuves et séduit de plus en plus d’utilisateurs tous les ans. 20 000 vélos sont déployés dans près de 1 800 stations pour le bonheur de 180 000 abonnés. Comme eux, je me suis lancée dans cette aventure et j’ai testé le Vélib’.

Pourquoi j’ai laissé tomber le métro ?

Dans Paris, pas besoin de voiture, je l’ai compris très vite et en plus, cela n’a rien d’économique: difficile de trouver des places de parking, louer un box ? à plus de 150 euros la location par mois, non merci ! D’autant qu’il faut encore rajouter le prix de la voiture, de l’assurance, de l’essence. Et en plus, ça pollue ! La voiture est devenue obsolète à Paris. Beaucoup se sont rabattus sur le métro.

Le métro a de pratique le fait de relier Paris de bout en bout et de desservir rapidement une centaines de quartiers de la ville et des communes alentours. Mais quand on est un utilisateur quotidien de ce moyen de transport, on repère très vite ses limites… ainsi que ses incivilités. Les longs couloirs qui sentent l’urine, l’odeur transpirante de ton voisin qui te colle en heure de pointe, l’horaire du dimanche où il faut attendre jusqu’à 8 minutes le métro qui te fera descendre dans 2 stations, les grugeurs qui courent derrière toi pour être sûrs de ne pas payer un ticket (mais au fond, t’aimerais bien que la porte se referme sur eux), les joueurs d’accordéon qui te cassent les oreilles dès le matin, les conversations débiles des jeunes d’à côté ou encore les gens qui restent assis sur les strapontins alors que la foule arrive à peine à rentrer dans le wagon. Et encore, je ne parle pas de ceux qui ont des poussettes de compétition, des Ipods sur haut-parleur ou des citoyens qui se curent le nez… Le métro, pour moi, c’est fini !!

J’ai testé: une journée en Vélib’ à Paris

© Michael McQueen

Les bienfaits du Vélib’

Les célébrités qui s’expriment dans la vidéo suivante ont tout compris des bienfaits de ce nouveau mode de transport: moins de pollution, plus de sport, une découverte de Paris autrement, aller où je veux (grâce à des milliers de stations), quand je veux (ça permet d’éviter les Noctiliens squattés par les poivrots du week end) au moindre prix.

En effet, le Vélib’ est accessible à tous. Pour 29€ par an, vous prenez autant de fois le Vélib’ que vous le souhaitez et vous pouvez rouler 30 minutes à chaque fois sans frais supplémentaire. Si vous voulez augmenter votre période de location à 45 minutes gratuites, votre abonnement annuel vous coûtera 39€ autrement dit presque 50% de moins qu’un abonnement de métro pour 1 mois seulement. Ça vaut le coup !
Si votre trajet est susceptible de durer plus de 30 minutes, rien ne vous empêche de rendre votre Vélib’ à une station après 25 minutes et d’en prendre un autre 2 minutes après ! Vos prochaines 30 minutes à pédaler seront gratuites !

J’ai testé le Vélib’

Depuis que mon fiancé a récupéré son vélo VTC chez ses parents la semaine dernière, il fait tout à l’air libre: aller chez des amis, faire les courses, à son club de sport… c’est donc tout naturellement qu’au moment d’aller au cinéma, il m’a proposé de prendre un vélo. « Mais chéri, j’ai pas de vélo!! » – « Bah tu peux prendre un Vélib’, on a plein de stations autour de la maison » – « Ah oui tiens c’est pas une mauvaise idée! ». Je suis donc allée sur le site Vélib’ de la Mairie de Paris pour en connaitre un peu plus sur son fonctionnement et les tarifs.

J’ai testé: une journée en Vélib’ à Paris

© Image Source

   Le fonctionnement

Rien de plus simple: se rendre à une borne, suivre les indications, prendre un vélo et le rendre à la borne de destination. Merci mais ça, j’avais compris ! J’avais des questions plus terre-à-terre: faut-il un casque ? Que faire si le pneu se dégonfle ? Y a-t-il des vitesses ?… Sur www.velib.paris.fr, vous pouvez répondre en quelques clics à toutes vos questions: le casque est recommandé mais pas obligatoire, si le pneu se dégonfle, apporter le vélo dans la station la plus proche, passer un coup de fil au service client et prévenir de la détérioration du vélo, il y a 3 vitesses, des freins, une sonnette…

     Les tarifs et abonnements

Utilisant le Vélib’ pour la première fois, je ne me voyais pas m’offrir tout de suite un abonnement annuel. J’ai donc opté pour le ticket 1 Jour à 1,70€ que j’ai payé en ligne. L’avantage de payer en ligne, c’est que vous n’avez pas à batailler avec la borne et que vous n’avez qu’à retenir le numéro d’abonné que l’on vous envoie par e-mail et le mot de passe que vous aurez choisi. Dans le cadre du ticket 1 Jour, votre numéro d’abonné est valable 24 heures c’est à dire que si vous prenez votre vélo à 17 heures, vous aurez jusqu’à 16h59 le lendemain pour utiliser les Vélib’.
Il faut savoir que pour les tickets de courte durée, le concept des 30 minutes gratuites est aussi valable. Au delà de cette période, vous devrez payer 1€ de plus par demi-heure. La note peut vite monter alors surveillez votre montre.

    L’expérience Générationnelles

J’ai donc reçu comme prévu mon numéro d’abonné et mon mot de passe par e-mail. Hors de question de les perdre, je les ai donc noté sur un post-it qui n’a pas quitté mon porte-feuilles Gianfranco Ferré (oui, on reste fashion même à vélo)… J’arrive à la borne. Il y a deux côtés: un écran tactile et un autre à touches. Je suis digitale mais je n’ai pas de carte donc j’opte pour le clavier à touches. Je suis les instructions: Ticket courte durée 1. Numéro d’abonné xxxxxxxx Mot de passe xxxx puis la liste des vélos disponibles s’affiche. Je choisis un numéro, je valide et c’est fini. Je n’ai plus qu’à sortir le vélo de son « port d’attache » et de me mettre à pédaler après avoir ajusté la selle.

C’est parti pour la grande aventure de Paris en Vélib’. D’ailleurs, voici mon petit itinéraire pour tous les curieux. De la rue de Caulaincourt à la rue Coquillère (pour aller voir Planète des Singes: les origines à l’UGC Les Halles) puis à la rue Sainte-Anne pour aller manger japonais. Mais aux vues de la file de personnes qui attendaient dans les meilleurs restaurants de la rue, nous nous sommes rabattus sur un resto boulevard des Italiens.

J’ai testé: une journée en Vélib’ à Paris
J’ai testé: une journée en Vélib’ à Paris

Il n’y a pas à dire, le Vélib’, c’est pratique. On se gare facilement, on va d’une rue à l’autre rapidement et on découvre Paris à l’air libre. J’appréhendais pas mal la relation vélo-voitures mais finalement, Paris a équipé la ville de centaines de kilomètres de pistes réservées exclusivement ou en partie aux cyclistes. Les automobilistes sont très respectueux et partagent la route avec les utilisateurs de Vélib’ sans trop de difficulté (oui, je le dis même si je l’ai utilisé qu’un seul jour pour l’instant). Il faut juste respecter les règles de circulation (oui, les sens interdits aussi), les piétons et savoir lancer son bras à gauche ou droite pour indiquer sa direction à un carrefour.

Une fois que le périple est terminé, il y a une chose à laquelle il faut bien faire attention: entendre le signal sonore de la borne d’attache du vélo et attendre la lumière verte. Oui, si vous voyez que la lumière verte ne s’affiche pas quelques secondes après avoir rendu votre vélo, c’est que votre vélo n’est pas bien fixé et les minutes de location continueront à défiler… comme pour votre mobile, attention au hors-forfait Vélib’.

En bref, une expérience très agréable que je risque de renouveler très souvent !

Et vous, avez-vous déjà utilisé le Vélib’ ? Est-ce que ce concept vous a séduit ?

Eloïse V.


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