Les vicissitudes de la vie et quelques aléas de santé m’ont donné l’occasion de croiser ces dernières semaines un jeune médecin marocain!
Je ne cacherai que j’étais traumatisé à l’idée de m’en remettre au bon vouloir d’un nouveau médecin: je venais d’être très douloureusement échaudé par un praticien, reconnu sur la place et ayant une clientèle abondante, dont le comportement humain était en dessous de tout ce que l’on pouvait attendre!
Trois visites, en tout et pour tout quelques phrases prononcées dont celle-ci : “Vous avez besoin d’une opérationPasez me voir à la clinique X., je vous signerai la prise en charge!”
Opération? Quelle opération? Il n’a pas estimé nécessaire de m’expliquer : il avait déjà quitté son bureau!
J’ai donc ramassé mon dossier médical et regrettant de ne pas avoir craché au visage de cet individu tout ce que je ressentais à cet instant!
Deux jours après, je retrouve face à un nouveau spécialiste : je pose mon dossier en lui précisant que je venais le voir pour “AVIS”!
Quelques heures après, j’étais engagé dans un processus un moment je ne fus écarté : il m’a expliqué ce dont je souffrais, ce que je risquais, ce qu’il fallait faire pour enrailler les risques et comment je m’en sortirais!
Avec des mots simples, ce chirurgien m’a, en fait, permis de suivre, pas à pas, les moments plus ou moins difficiles qui m’attendaient! Il a associé mon épouse à son explication,. Cette façon de procéder a été d’une grande utilité psychologique!
Avec une très grande compétence, ce chirurgien a réalisé ce qu’il m’avait expliqué : sans entrer dans des détails, que je préfère oublier, il a ouvert, il a fait ce qu’il devait faire! Son intervention n’avait rien de lourd, mais elle était empreinte de calme et de sérénité : je ne suis senti “perdu”!
Avec une humanité absolument spontanée, il a su créer entre lui et moi, et aussi entre ma petite famille et lui, un tissu de confiance! Nous savions que ce chririgen ‘etait un “ouled nass”.
Et le nec plus ultra : je dois reconnaitre à ce grand monsieur une honnêteté totale! Pas un moment, il ne fut question de “noir”, de dessus de tables : je n’ai jamais eu besoin que d’un chéquier et de mes feuilles de mutuelle.
Je salue ici cet ancien étudiant de la Faculté de médecine de Rabat! Il se reconaitra, si jamais il passe par cet espace.