El mercenario (1968)

Par Littlebigxav

Film de Sergio Corbucci

Titre original: Il mercenario

ITALIE, ESPAGNE, Genre: Western italien

Avec: Franco Nero, Tony Musante, Jack Palance, Giovanna Ralli, Eduardo Fajardo, Alvaro de Luna, Franco Giacobini, Raf Baldassare...

Musique: Ennio Morricone

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SYNOPSIS: Méxique dans les années 1910, un mercenaire polonais Serguei Kowalski dit "Le pollack" est contacté par les propriétaires d'une mine d'or pour convoyer le précieux métal loin de la région menacée par les troubles révolutionnaires. Arrivé à la mine un ancien mineur Paco Ramon et sa bande ont pendu tous les cadres mais l'or est enseveli sous des tonnes de roches après une explosion. Pour le révolutionnaire Paco cet or était nécessaire pour mener à bien la révolution. Le pollack le dissuade de creuser, car il faudrait des années pour parvenir au minerai. Contraints de s'associer face au retour de l'armée, Paco paye le pollack pour qu'il l'aide à se tirer du guépier...

CRITIQUE: Après son très noir "Le grand Silence" qui n'a pas rencontré le succès espéré, Sergio Corbucci, retrouve son interprète de "Django" Franco Nero et le plonge dans la révolution méxicaine comme mercenaire. Le style de Sergio Corbucci se rapproche de celui de Damiano Damiani qui en 1966 a tourné "El chuncho". Même sujet: Un mercenaire associé à un chef d'une bande de peones et qui se sent une âme de  révolutionnaire. Tout cela durant les longues années de gurerre civile qui secouèrent le Méxique entre 1910 et 1917 avec de gros soubresauts jusqu'en 1920. Sujet transcendé en 1971 par Sergio Leone avec son "Il était une fois la révolution". Le duo Franco Nero - Tony Musante fonctionne très bien. Le film est bien rythmé et après une surprenante entame dans une arène avec des clowns qui caricaturent une corrida le métrage se déroule sur un long flash-back. La belle Giovanna Ralli ne fait pas que de la figuration: son rôle de muse révolutionnaire pour Paco Ramon est très réussi. Ennio Morricone dégaine une bamba vivace du meilleur effet pour illustrer le film.
   "Bamba vivace (titoli di testa)   Ennio Morricone

La scène d'anthologie: Comme toute révolution la justice y est expéditive. Celle de Paco Ramon instituée dans une banque après l'avoir pillée, ne l'est pas moins. Le Pollack qui s'est évertué à hulmilier les peones de Paco Ramon en subira les conséquences...

NOTE: 16/20

L'anecdote: "Le grand Silence" tourné en 1966 et "El mercenario" sortent la même année (1968) à cause de problèmes de distribution du premier.

Films de Sergio Corbucci déja commentés:

  • "Le grand Silence"
  • "Django"
  • "Compañeros!"