Écrit par La Nouvelle Expression
Vendredi, 12 Août 2011 14:05
«éàéôêàé»ééàééêç
Comment avez-vous trouvé le chantier de montage des tracteurs d'Ebolowa qui était en arrêt depuis des mois ?
Si je suis venu ici aujourd'hui, c'est juste pour savoir comment ça marche sur le terrain, et quels sont les
problèmes et quelles sont les solutions que l'on peut y apporter. Concernant l'usine à tracteurs, c'est un projet très important pour notre économie et notre agriculture. Je suis venu ici avec le consul de l'Inde pour voir qu'est-ce qui avance, quels sont les problèmes. Mais le plus important à savoir est que les choses avancent doucement. Nous avons pris un délai et je pense qu'à ce délai, tout sera prêt. Il est de quatre mois à partir de maintenant.
On a évoqué quelques contingences sociales ; de quoi s'agit-il concrètement ?
Non, il n'y a pas de contingences sociales. Il y a eu une mauvaise compréhension du problème. Certains ont pensé qu'il fallait exproprier les populations. Il n'en était pas question. Le site où on construit l'usine de tracteurs avait déjà été donné par les populations à l'Etat, sous réserve d'un certain nombre de choses que l'Etat doit respecter. Et l'Etat va les respecter. J'ai discuté avec les chefs, ils ne posent aucun problème. Les retards viennent d'ailleurs. Il se fait que l'entrepreneur avait un co-contractant, un sous-traitant italien. Ce dernier a fait faux bond. C'est tout. L'entrepreneur a eu à signer d'autres contrats avec des Sud-Africains et à l'heure actuelle, les engagements qui ont été pris avec les Sud-Africains nous laissent croire que d'ici quatre ou cinq mois maximum, tout sera achevé. Parce que ce sont des préfabriqués qui sont usinés ailleurs. Et lorsqu'ils sont sur le site, ils auront besoin seulement d'être montés. Comme cet équipement est en train d'être ramené sur le site, on a l'espoir que tout va aller très vite maintenant.
Il y a également ces premières machines qui sont exposées à l'air libre, faute de hangar...
Tous ces problèmes vont trouver des solutions. Un chantier est fait pour qu'il y ait des travaux et puis après le chantier va s'achever. Ce qui m'a plu, c'est que sur tous les chantiers que j'ai visités, je n'ai trouvé aucun obstacle fondamental. Pour l'hôtel c'est vrai, le retard est colossal, mais pour le reste, que ce soit le Centre artisanal que construit le ministère des Petites et moyennes entreprises, la délégation du Minsec, la délégation du Minfof, je crois que les travaux se déroulent normalement. Nous avons d'ailleurs été à la délégation du Minfof où les entrepreneurs nous ont dit qu'ils risquent même de livrer le chantier avant les délais. Vous avez vu le chantier du ministère de l'Economie ; il avance normalement. Il m'avait même été demandé de venir l'inaugurer aujourd'hui, mais j'ai d'abord voulu voir ce qu'il en est, avant de programmer de venir l'inaugurer.
Maintenant, nous étions sur le site de l'usine, vous-même vous avez vu qu'il n'y a pas de problème majeur. Il y a eu quelques retards à cause de l'arrivée de l'étranger d'un certain nombre d'équipements. Maintenant que ces équipements arrivent sur place, ils vont être montés. C'est vrai que le problème de gardiennage se pose parce que nous avons déjà un certain nombre d'engins disponibles et en même temps, les containers continuent d'arriver. Le problème s'est posé de savoir qu'est-ce qu'on privilégie. Les tracteurs qui sont déjà là ou bien l'usine. L'une des mesures qui ont été prises c'est que les tracteurs qui sont déjà fabriqués soient mis à la disposition du ministère de l'Agriculture qui les remettra aux professionnels qui en ont fait la demande.
A part ça, nous sommes en train de réfléchir sur l'utilisation du reste des tracteurs qui seront montés. Donc ça c'est une solution à court terme. Qu'on remette immédiatement ces tracteurs à ceux qui les ont sollicités. Ça a deux fonctions ; parce que ce sont des tracteurs qui vont aller immédiatement sur le site de production, et la deuxième fonction c'est que cela va permettre de libérer l'espace pour qu'on puisse encaisser les autres containers qui arrivent.
Quel est le profil de ces bénéficiaires ?
Le ministère de l'Agriculture va le définir.
Repères et chiffres
- Ville d'implantation : Ebolowa
- Partenaire : Eximbank de l'Inde
- 20 avril 2009 : date de signature de la convention entre le Cameroun et Eximbank d'Inde
- 20 janvier 2011 : inauguration de l'usine à tracteurs par le président de la république
- 1000 : c'est le nombre total de tracteurs à monter pour la première phase du projet. A côté de cela, il est prévu 500 motos-pompes, une centaine d'égreneuses et 25 moissonneuses batteuses.
- 300 : c'est le nombre de tracteurs montés déjà. En plus de 50 égreneuses, 25 moissonneuses, 150 laborieuses, et autant de semeuses et 50 motos-pompes
- Superficie : l'usine est bâtie pour le moment sur une superficie de 11ha. Mais le terrain est six fois plus grand. A savoir 66ha
Follow