De:vadasy se montre assez vite sous son vrai jour, soit celui d’un clone de Neon Genesis Evangelion (Hideaki Anno ; 1995), mais dépourvu des aspects psychologiques, ou du moins qui se trouvent souvent qualifiés de tels, ce qui reste assez différent, ainsi que de la grandiloquence des décors de ce dernier – et ces coupes ne déplairont pas forcément à tous les spectateurs.
Si on apprécie l’ensemble des designs – surtout en ce qui concerne les mechas malgré l’emprunt assez évident sur l’Evangelion déjà mentionné –, la narration de son côté se montre hélas un peu trop confuse et le scénario parfois trop simpliste pour en faire une OVA vraiment intéressante, et surtout pas innovante, quel que soit l’aspect qu’on en examine. On aurait apprécié une réalisation plus longue au lieu de ces 75 malheureuses minutes, afin de mieux développer l’intrigue et les relations entre les personnages qui restent plus ébauchées qu’autre chose.
Dommage, donc, mais l’ensemble s’avère malgré tout assez distrayant et se laisse très bien regarder, d’autant plus qu’il n’y a que trois épisodes : dans le pire des cas, on en a vite fini…
Notes :
En dépit de tous mes efforts, il ne m’a pas été possible de trouver un trailer convenable pour illustrer ce billet : si vous avez une bonne adresse sous la main, n’hésitez pas à la faire passer…
De:vadasy, Nobuhiro Kondo, 2000
Media Blasters, 2002
3 épisodes, pas d’édition française à ce jour
Cette chronique fut à l’origine publiée sur le site Animeka