La vidéo de l’étudiant malaisien qui a été battu par un gang et qui s’est fait voler son portefeuille et sa PlayStation portable par ce même gang a créé un choc dans la société. Commentant la vidéo, David Cameron, le chef du gouvernement britannique, a dit qu’il y avait quelque chose qui ne marchait pas dans la société.
Cameron a également mis en cause le rôle des médias sociaux et des BlackBerry dans l’organisation des émeutes et des pillages. A cet effet, Cameron a dit qu’il est entrain d’étudier des mesures répressives exceptionnelles contre les émeutiers et les pilleurs, parmi elles, l’interdiction de l’utilisation des médias sociaux et des services de messagerie en cas de désordre civil. Cette dernière mesure a été critiquée par les associations et par des parlementaires, et a été qualifiée d’entrave à la liberté de la communication. Les parlementaires ont aussi soulevé le problème des personnes qui n’ont rien fait et qui vont se trouver privées de moyens de communication à cause d’une poignée d’émeutiers.
Par ailleurs, le gouvernement de Cameron a indiqué étudier d’autres options, comme :
- Considérer la mise en place d’un couvre-feu.
- Étudier l’aide de l’armée
- Donner aux agents de police le pouvoir de forcer les gens à retirer leurs foulards, cagoules ou masques couvrant leurs visages.
- Étendre les injonctions interdisant aux adolescents ainsi qu’aux adultes de s’associer en groupes et de visiter des endroits désignés.
Cameron a également confirmé qu’un débat parlementaire aurait lieu pour voir si les pillards condamnés devraient perdre leurs prestations sociales. Cette annonce vient après la réception par le gouvernement d’une pétition signée par plus de 100.000 personnes réclamant de telles mesures.
Les évènements des derniers jours semblent avoir créé une sensation de désarroi au sein de la société. Londres accueillera le JO 2012 et il serait in concevable, à la fois pour les autorités, pour la direction des JO et pour les habitants de Londres, de se voir perdre la compétition ou entacher l’image du pays à cause de bandes d’émeutiers sans foi ni loi.