14000 x 1 000 000 000 000 !!!

Quand la première puissance économique du monde affiche une dette publique dépassant les quatorze mille milliards de dollars, quatorze mille milliards de dollars, attendez… j’essaie de me faire une idée de ce que représente une telle somme… j’abandonne. Je disais donc, quand la première puissance économique du monde affiche une dette publique dépassant les quatorze mille milliards de dollars, que signifie tout le reste alors ? Que signifie richesse, pauvreté, avoir, devoir ? Que signifie monnaie, pays développé, pays pauvre ? Est-ce que toutes les autres valeurs aussi s’en sont allées dans quelque fond nébuleux où, finalement, ce qui fait loi, c’est le sens que l’on donne au mot et non ce qui est réel, ce qui est réellement expérimenté par les sens, l’essence en somme.

Mon propos n’a pas pour but de faire le procès de qui que ce soit, et surtout pas de cet homme devenu président quand le sort ne l’y prédestinait pas pour un sous, justement.
Non, je fais le procès au mensonge devenu nourriture du peuple. Je fais le procès à la fumisterie, au baratin et à la connerie (pardon).

A l’air de i- quelque chose et de tous les e- autre chose, la seule « solution » que l’homme ait trouvé pour « résoudre » un léger problème d’endettement est de voter et de faire loi une décision qui consiste à relever le plafond dudit endettement (les gars ont voté ça !?). Et là comme par miracle, il n’est plus question de dépassement de seuil maximum d’endettement puisque les gars viennent de s’accorder un petit, un tout petit rabe de deux mille milliards de dollars.

Une fois, j’ai reçu trois coups de fils et un courrier simple en huit jours parce que j’avais dépassé mon découvert autorisé de 200 euros… attendez… j’essaie de me faire une idée de ce que représente une telle somme… ah oui, ça je vois. Soit-dit en passant, le courrier qui m’avertissait de ce que je savais déjà d’ailleurs m’a coûté 10,50 euros de frais de banque. Ça rend philosophe non ? La prochaine fois, en espérant qu’elle n’arrive jamais, je proposerai à ma banquière de voter.