Genre: science fiction
Année: 2011
durée: 1h50
l'histoire: Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur les singes pour vaincre la maladie d'Alzheimer. Ils découvrent que la substance utilisée permet d'augmenter radicalement l'activité cérébrale de leurs sujets. César est l'un d'entre eux. Mais trahi par les humains, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l'Homme.
La critique d'Alice In Oliver:
Certes, le dernier film en date, à savoir le remake de La Planète des Singes, réalisé par Tim Burton, a rencontré un certain succès lors de sa sortie au cinéma. Pourtant, cette nouvelle version n'a convaincu ni les amoureux de la saga ni les fans du réalisateur. Avec La Planète des Singes: Les Origines, le cinéaste, Rupert Wyatt, obéit à la grande tendance hollywoodienne, qui est de revenir à la source des plus grandes franchises, via la mode du préquelle.
De ce fait, ce nouvel épisode, tout de même le septième en comptant le remake, ne paraissait guère pertinent.
Pourtant, Rupert Wyatt et les scénaristes avaient annoncé un scénario intéressant, fidèle à ce qui avait été réalisé avec le tout premier film de la saga. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard, La Planète des Singes: Les Origines effectue plusieurs clins d'oeil au chef d'oeuvre de Franklin J. Schaffner.
Par exemple, comment ne pas citer la séquence où César joue avec un modèle miniature de la statue de la liberté ?
Rupert Wyatt réussit son pari et signe un blockbsuter intelligent, qui mise davantage sur son scénario plutôt que sur des scènes d'action abrutissantes.
Donc, retour à la case départ, le but étant de comprendre comment tout a commencé. Pour cela, l'action du film se déroule de nos jours, dans notre société contemporaine. Attention, SPOILERS !
Will Rodman (James Franco), un scientifique, cherche à développer un vaccin contre la Maladie d'Alzheimer. Il croit avoir trouvé le produit miracle en améliorant considérablement l'intelligence d'un primate.
Malheureusement, le singe meurt, abattu par des policiers. Qu'à cela ne tienne, Will Rodman parvient à sauver son fils, César, qui semble avoir hérité de l'intelligence de son père. Au fil des années, l'animal développe ses facultés exceptionnelles. La substance fabriquée par Will fonctionne, mais a également des effets indésirables, notamment chez les êtres humains.
Quant à César, il sera séparé de son maître et enfermé dans une prison (je n'ose même pas dire un refuge) pour primates.
A partir de là, l'animal éveillera sa conscience et se rebellera contre les humains, influençant une nouvelle espèce dominante: les singes.
Plus qu'un simple blockbuster, La Planète des Singes: Les Origines parvient à aborder des réflexions intéressantes sur notre société humaine, qui ressemble davantage à un monde gouverné par des sauvages.
Finalement, c'est bien César qui apparaît comme le personnage le plus humain de ce long-métrage. Pour Rupert Wyatt, c'est une façon comme une autre de dénoncer les expériences modernes et les dérives de l'eugénisme.
Via ce procédé, César devient un héros attachant, bouleversant et terriblement humain. Toutefois, certaines séquences sont un peu longuettes, notamment celle se déroulant dans le refuge des primates.
Il faudra donc s'armer de patience avant d'assister à une première scène d'action digne de nom. Bref, un préquelle de bonne facture, fidèle à l'esprit du premier volet. C'est déjà pas mal.
Note: 14.5/20
LA PLANÈTE DES SINGES : LES ORIGINES - BANDE-ANNONCE 2 VF Full HD