C’est en 1983 que paraît le bouquin de Ervin Laszlo, La crise finale. Notre vieux monde se fissure, les économies occidentales n’en finissent pas de se relever des divers chocs qu’elles ont du encaisser. La crise, explique Ervin Laszlo, qui comme une vague nous submergera avant la fin du siècle, sera mondiale, globale et irrémédiable.
Ervin Laszlo, né en Hongrie, étudiant en France puis aux Etats-Unis, est citoyen américain. Economiste de réputation mondiale et membre du Club de Rome.
« L’enjeu est le plus important que l’humanité ait jamais connu : il s’agit de l’existence de six milliards d’individus, chiffre probable de la population à la fin du siècle. La crise finale ne tuera pas les hommes comme le ferait une guerre nucléaire, mais elle pourrait causer de grands ravages parmi les pauvres, ainsi que parmi ceux qui sont sans défense ou mal préparés. Pour les survivants, le choix qu’aura fait la communauté des hommes apportera soit une vie d’indépendance, de participation, de satisfaction des besoins essentiels et de dignité, soit de longues années de répression, de privations et qui sait ? peut-être même de terreur. »
On a la sale impression d’y être arrivé, les bourses s’effondrent,la zone Euro est en péril et les marchés financiers attendent, en vain pour l’instant, un signe fort des hommes politiques européens. Si la France et l’Allemagne, qui se rencontrent mardi prochain, ne se mettent pas d’accord sur un programme drastique de resserrement des boulons, si Sarkozy et Merkel ne décrètent pas des mesures extrêmement fortes d’économies pour tous, pays et particuliers, la crise finale risque de nous tomber dessus avant la fin de vos vacances !
Pliez vos tentes, ranger vos slips de bain, vider vos dernières bouteilles de pastis, la fin août s’annonce décisive.