Quand je te vois, Lucie, je rêve en porcelaine
Devant ton teint de lait et tes cheveux satin,
Alors que dans un rire tu me prends la main
Et dans un tourbillon de course tu m’entraînes.
Ton corps souple et gracile m’invite en caresses
A te tendre les bras pour mieux te cajoler,
Mais telle un elfe agile dans une échappée
Te voici gravissant le portique en souplesse.
Toute petite et douce tu te fais princesse
Des mille et une nuits de mon cœur de mamie,
Pourtant tes yeux canailles disent ma chipie
Qu’en espiègle tu vas révéler tes prouesses.
Tu es ainsi, ma belle, jouant en finesse
De tes charmes craquants pour te faire poupée,
Puis quand de nos câlins tu te sens rassasiée
Tu parts comme une grande sans crainte ni faiblesse.
Lucie ma délicate et si jolie pirouette,
J’aime ton univers de soie et de baskets !
Texte de Simone Le Vaillant