genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
Année: 2006
durée: 1h20
l'histoire: Deux cambrioleurs entrent dans une maison pour voler un coffre-fort. Sur place, ils découvrent un homme ligoté et sont attaqués par un psychopathe, qui prend un malin plaisir à torturer ses victimes.
la critique d'Alice In Oliver:
Outch ! La belle "purgeasse" (je viens d'inventer le mot...) que voilà ! J'ai nommé Torture, qui porte si bien son nom !
Bah oui, faut vraiment se le fader celui-là ! Du très gros nanar, je vous assure... C'est un certain Scott W. McKinlay qui assure la réalisation.
Visiblement, ce nouveau zeddard en solde a été marqué par le premier Saw, signé James Wan.
Scott W. McKinlay réalise donc son Saw à lui... Une vision pour le moins très personnelle tant cette série Z sombre dans le ridicule et le grotesque.
Apparemment, le scénario ne semble pas être le souci majeur de notre tâcheron de service. Attention, je préfère prévenir: l'histoire est incohérente et totalement incompréhensible.
Tenez-vous bien: deux cambrioleurs pénètrent dans une maison pour s'emparer du contenu d'un coffre-fort (jusque-là, ça va...).
Mais une fois arrivés sur les lieux, les deux acolytes se retrouvent face à un jeune homme ligoté et baillonné.
Très vite, un psychopathe apparaît et les assome. Nos deux héros se réveillent et se retrouvent attachés.
Visiblement, le tueur ne plaisante pas puisqu'il fait cuir des pièces de monnaie dans une poêle à frire (véridique !), le but étant de brûler ses victimes par la suite. Un des deux cambrioleurs parvient à se détacher et à maîtriser le psychopathe. Il en profite alors pour libérer son compagnon ainsi que le jeune homme baillonné.
A partir de là, le film sombre dans le grand n'importe nawak. Le psychopathe qui faisait cuire des pièces jaunes, n'était pas le véritable tueur.
En vérité, toute cette mise en scène n'était qu'un vilain tour du jeune homme ligoté (donc, le véritable bourreau).
Ce dernier a donc manipulé le faux psychopathe pour qu'il torture les deux cambrioleurs. Ca va, vous suivez ?
Retour donc à notre véritable meurtrier (donc, le jeune homme qui était baillonné). Ce dernier est un petit sadique qui aime jouer avec ses victimes.
Ce qui donne lieu à quelques séquences d'anthologie (au sens nanardeux du terme).
Par exemple, le tueur fait avaler des rats à une de ses proies par l'intermédiaire d'un tuyau. Autre exemple: avec l'aide d'un couteau, le meurtrier force une jeune femme à se mettre à genou pour sucer son frère !
Un grand moment de solitude ! Non vraiment, à ce niveau de bêtise, c'est presque du grand art ! Et je terminerai ma chronique nullarde sur cette dernière phrase prophétique: merci Seigneur d'avoir envoyé Scott W. McKinlay sur Terre pour réaliser cette énorme bouserie !
Note: ce serait faire trop d'honneur à cette bouse !