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Christopher Hitchens a été au Leys School de Cambridge au Balliol College d'Oxford et s'est spécialisera en politique, en philosophie et en économie. À l'Université, il expérimente avec les relations homosexuelles et quand deux de ses conquêtes deviennent ministres du gouvernement Thatcher, le britannique comprend le sens du mot "pouvoir". Il détient un secret qui peut anéantir les carrières de ses deux anciens partenaires.
Dans les annés 60, il joint le Labour Party mais en est rapidement expulsé puisqu'il s'inscrit en faux sur l'occupation au Vietnam. La moitié de l'aile jeunesse est alors aussi expulsée du Labour Party.
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En Novembre 1973, la mère d'Hitchens s'enlève la vie dans un pacte de suicide avec son amant dans une chambre d'Hôtel de Grèce. C'est Christopher Hitchens qui va chercher sa dépouille. Sur place, il publie sur la junte militaire Grecque et sur la crise constitutionnelle de l'époque. Ses deux articles le lancent dans le monde journalistique. Il sera correspondant de Chypre pour son journal.
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Il est qualifié de "toan avec des couilles" soit un fouille-merde toujours apte à brasser le statu quo pour faire réagir (et penser) les gens. Gore Vidal le qualifie de digne héritier de sa personne et comme son dauphin pendant un temps. Hitchens écrit des essais sur le Tchad, l'Ouganda, le Darfour et la région du Soudan. Il devient un portraitise/polémiste des situations en politique étrangère. Avide lecteur il sera aussi critique littéraire pour The Atlantic et contribue aussi ponctuellement à diverses magazines.
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Hitchens est un grand adepte et de la cigarette et de l'alcool. Il quittera la première habitude du jour au lendemain alors qu'il fumait trois paquets par jour et avoue se servir de la deuxième "pour tenter de tuer ou de mater la mûle qui se cache en lui". L'auteur ressemble parfois à un cerveau voulant se faire passer pour un muscle. Il perçoit le monde de manière fortement intellectuelle mais y répond de manière brutalement physique. Spontanée et honnête. Il a beaucoup d'amis, McEwan, Amis, Salman Rushdie dans sa garde rapprochée, et ses textes le font travailler dans plus de 60 pays. Il est aussi un invité populaire qui fait toujours réagir sur les ondes télés.
Mère Téresa, Bill Clinton et Henry Kissinger deviennent les cibles préférées de Hitchens et seront les sujets de trois livres. The Trial of Henry Kissinger est un impressionant portrait des crimes politiques (jugés par Hitchens) commis par le secrétaire d'état des présidents Nixon et Ford, plus particulièrement en Indochine, au Bangladesh, au Chili, à Chrypre et dans le Timor Oriental.
Il est impliqué indirectement dans l'affaire Monica Lewinsky quand Hitchens et sa femme sont forcé de placer un afidavit en cour jurant que leur (ex)ami Sydney Blumenthal a bel et bien parlé de Monica Lewinsky comme d'une harceleuse. Cette affirmation contredisait celle de Blumenthal en cour et a mené à une série d'article acrimonieux entre le deux hommes dans les journaux ou dans un livre (de Blumenthal, The Clinton Wars).
Par rapport au conflit Israëlo-Palestinien, il se déclare anti-sioniste, puisque de descendance juive, jugeant que le sionisme serait une erreur même si les Palestiniens n'existaient pas.
Ses idées sont si importantes et ont tant d'impact qu'on lui demande son avis sur des questions pressantes comme l'avortement ou la légalisation du cannabis. En ton de gris sur le premier sujet, clairement pour sur le second. Il a écrit sur la réunification de l'Irlande, L'abolition de la monarchie britannique, il a condamné les crimes de Slobodan Milosevic et Franjo Tudman en Yougoslavie et dans la guerre en Bosnie avant qu'ils ne soient mis à jour.
Partisan d'une intervention militaire musclée en Irak, il se fait de nombreux ennemis mais aussi de nombreux nouveaux adeptes. La droite républicaine entre autre. Vanity Fair, son employeur, l'invite alors à tester les méthodes de tortures interrogatoires des prisonniers de guerre. Hitchens tient 15 secondes. Indécrottable fan de George Orwell dont il admire le génie anticipatoire, il tentera toute sa vie de l'imiter en tentant de voir toujours deux ou trois coups plus loin que ses adversaires de point de vue. Il écrira d'ailleurs un livre sur Orwell.
Il ne tente jamais de convaincre mais au contraire tente d'expliquer pourquoi il n'est pas d'accord avec son interlocuteur. Avec un flegme tout ce qu'il y a de plus britannique. Il croit en l'homme et en rien d'autre. Il ne tourne jamais le dos à ses faiblesses, il les expose.
Son père est mort de ce cancer à 79 ans. Hitchens en a 61.
Il ne se donne pas 5 ans de vie encore à faire.
Ses écrits resteront.
Même si il n'aura jamais complètement atteint la classe supérieure des humains.
Laissant cette caste à un Dieu qui n'existe pas.