La bonne nouvelle est venue d'une réunion interministérielle mardi dernier à Yaoundé.
Dans le budget 2012, il est prévu une enveloppe de 13 milliards de F, pour le paiement de la prime de documentation et de recherche, contenue dans le statut particulier des enseignants. Cette conclusion est issue d'une rencontre entre des membres du gouvernement et des syndicats d'enseignants, convoquée sur hautes instructions du Premier ministre chef du gouvernement. Autour du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Robert Nkili, ses homologues de l'Education de base ; des Enseignements secondaires ; des Finances ; de l'Emploi et de la Formation professionnelle ; de la Fonction publique et de la Réforme administrative ; des Sports et de l'Education physique.
Titti Pierre, ministre délégué aux Finances en charge du budget, a révélé la répartition de cette somme, réservée aux enseignants du secondaire, du primaire et de l'éducation physique et sportive. « Soit 15.000 Fcfa pour les enseignants du secondaire et 10.000 F pour les enseignants du primaire », peut-on lire dans le compte rendu final de la réunion. En plus de l'allocation de la prime, ce rendez-vous de dialogue social a concerné divers autres aspects. Notamment le paiement des vacations aux examens. Sur ce point, le Minesec et le Minedub ont expliqué aux syndicats que tout est payé selon les taux en vigueur. Cependant, le ministre de l'Education de base, Youssouf Adidja, a relevé des difficultés liées à la gestion des vacations, compte tenu de la modicité des frais d'inscription aux examens et du nombre élevé d'épreuves. Elle a tenu à rassurer : « Une évaluation exhaustive des arriérés est en cours en vue des solutions appropriées. »
Concernant le rééchelonnement indiciaire conséquent au prolongement de l'âge de départ à la retraite des enseignants, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra), Emmanuel Bonde, a promis d'examiner ces dossiers et de plaider pour l'évolution des textes, tels que prévus dans le décret du 5 décembre 2000 (portant statut des fonctionnaires des corps de l'éducation nationale). S'agissant de la convention collective de l'enseignement privé qui doit être la base juridique pour le paiement des salaires et des indemnités des enseignants du privé, le ministre du Travail, Robert Nkili, a demandé l'examen de ce problème en interne, avec le patronat et les syndicats de ce secteur. Il a également été question des palmes académiques, de la valorisation du statut des enseignants d'éducation physique et des dossiers de rappel pour les jeunes fonctionnaires de l'éducation.