Magazine Cinéma

La planète des singes : les origines

Par Gameinvaders
C'est le moment d'apprendre à faire la grimace !

2001, Tim Burton nous offre une version peu convaincante du roman de Pierre Boulle écrit en 1963. Simplette, sans saveur, et sans excitation, la version de 2001 laissait les fans de la mythologie avec la sensation désagréable d’avoir été exploité. Aujourd’hui, donc 10 ans plus tard, la Century Fox relance sa franchise avec Rupert Wyatt derrière la caméra. Doit-on voir ici aussi juste un moyen de remplir les caisses en exploitant la franchise ou avons-nous le droit cette fois ci à un opus intéressant ? Réponse.

La planète des singes : les origines
Avant de répondre voici un petit résumé :
Un jeune savant poussé par des sentiments familiaux met en place un produit thérapeutique visant à guérir la maladie d’Alzheimer. Pendant les tests, un incident provoque la mort d’une maman Chimpanzé. Etant une race avec une gestation discrète, les scientifiques n’ont vu que trop tard qu’elle venait de mettre au monde un joli petit chimpanzé. Les tests auraient transmis à ce jeune singe les atouts de la molécule susceptible de développer l’intelligence et de guérir la maladie. Après plusieurs incidents, César, le jeune chimpanzé, finit dans un refuge pour animaux où il sera maltraité. Il parviendra grâce à son intelligence accrue à libérer ses semblables. Ainsi débute la révolution simienne.

La planète des singes : les origines

Andy Serkis sous les traits de César

Autant le dire clairement, La planète des singes : les origines est digne du roman. Contrairement à son prédécesseur, Rupert Wyatt nous présente un film rythmé, émouvant, touchant et parfois choquant. Les acteurs nous offrent un jeu intéressant, bien que le plus remarquable reste clairement Andy Serkis. Déjà connu pour son interprétation de Gollum dans le seigneur des anneaux, Andy réitère le même genre d’exploit en donnant vie cette fois ci à César, le singe à l’origine de cette révolution simiesque. Plus qu’un simple singe intelligent, Andy incarne pour la première fois un singe crédible dans un rôle de leader. Proche d’un certain anthropomorphisme, César permet aux spectateurs de facilement s’identifier à ce personnage particulier. Vous serez plus d’une fois choqué par l’imbécilité dont peuvent faire preuve les humains, alors que le singe lui comprend tout à fait la situation. La mise en scène de ce réalisateur fait réellement son effet, et vous tiens survoltés jusqu’aux dernières secondes du film. Vous rejoignez sans vous plaindre la lutte de César contre ces humains, bêtes et méchants. Et des les premières secondes vous êtes attendris et en colère contre la situation des animaux.  Mais cette “planète des singes” n’est pas sans défauts…

La planète des singes : les origines

Des expressions époustouflantes

Les acteurs, pour ne parler que d’eux, se font discret. Le jeu des bipèdes est fade et trop simpliste. Seul celui du chimpanzé crée vraiment l’immersion dans ce scénario. Un scénario, qui n’est pas forcément surprenant. On s’attend vraiment aux réactions des singes comme à celles des humains. Et c’est l’un des premiers défauts de cette réalisation. La race humaine est trop stupide pour voir ce qui lui crève les yeux. On se retrouve avec une armée de 30 singes qui, le plan suivant, en compte plus d’une centaine et personne n’a vu la chose venir. Maintenant, on excuse facilement ces maladresses surtout qu’après tout, on est dans de la science-fiction, alors pourquoi se prendre la tête. Oubliez ce que vous savez et profitez d’un film qui, je suis sûr, ne vous laissera pas de marbre.

Donc si vous hésitez encore, et bien n’hésitez plus, achetez votre ticket et foncez dans la salle obscure la plus proche. Vivez au côté de César une révolution hors du commun inspiré par un auteur de SF des années 60. Un film avec des effets spéciaux de folie, un scénario à la fois dérangeant et émouvant et une histoire qui vous montre cette fable dans une vision différente. Et je suis sûr qu’en sortant, vous ne verrez plus les singes de la même manière.

Score:

★
★
★
★
☆


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Gameinvaders 3370 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines