A la vue des extraits distillés par la 20 th Century Fox dans les semaines précédents le film, l’attente d’un excellent film était grande. Les effets spéciaux semblaient de la plus haute qualité (normal, ils ont été réalisés chez Weta, la boite de Peter Jackson qui a déjà servi pour Le Seigneur des Anneaux). Quant à l’histoire, c’est avec intérêt qu’on était prèt à découvrir comment les singes se sont mis à dominer la terre, réduisants les humains à l’état d’esclave. Ne s’agit-il pas là du postulat de La planète des Singes, la série dont le film est tirée.
Au final, La Planète des Singes – Les origines est certes un bon film, particulièrement dès qu’on touche aux sentiments qui se développent entre les singes et les humains et plus particulièrement entre César, Will Rodman (James Franco) et son père (John Lightlow), mais il pèche des excess de cinéma de grand spectacle dès qu’on entre dans les combats épiques qui opposent les humains aux primates.
Le films oscille entre des moments d’intimité fort intérressants et émouvants et d’autres moment vu et revus de scènes spectaculaires en haut du Golden Gate ou ailleurs.
Personnellement, j’aurais préféré que le film se passe de ces scènes à grand spectacles qui semblent parachutées [blockbuster de l'été oblige] pour la plupart, pour se concentrer sur la réelle génèse de cette nouvelle société hiérarchisée et intelligente de primates. Ils auraient pu prendre le contrêle des infrastructures du pays avec plus de subtilité et de stratégie, sans faire de bruit plutot que de créer un chaos général dans la ville… …on se serait cru par moment dans Transformers, c’est dire…
Bref, La Planète des Singes – Les origines se tient, l’histoire aussi. Les scènes intimistes avec les singes sont exceptionnelles.. ..un regret juste, trop des scènes épiques avec des hordes de singes mal faits (on remarque qu’il s’agit d’images de synthèse alors qu’à l’inverse, les scènes en plans rapprochés sont criantes de réalisme) qui ne concourent pas complètement au propos du film ni ne sont complètement nécessaires.
Au delà, l’histoire est bien construite mais d’un classissisme absolu ne laissant aucune surprise au spectateur quant à l’issue du film.
Note : 6/10