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Nous irons tous sur les chemins

Publié le 10 août 2011 par Paulo Lobo
Je suis triste parce que la lune n'a pas donné sa lueur quotidienne comme l'exige le protocole.
Est-ce la fin de la fin de tout? Où êtes-vous maintenant que j'ai besoin de vous? Mais qui a quitté qui? Le coeur du problème, voyez-vous, c'est que nous nous sommes isolés. Et que nous avons perdu l'innocence. Et que nous avons perdu la foi. Dehors, il y a une meute de sauvages qui cassent tout. Londres, Manchester, Liverpool. 
À une autre échelle, dans la moiteur des salles boursières, il y a des investisseurs qui panniquent et qui saccagent tout, eux aussi. C'est le sauve qui peut et le chacun pour soi. Cassez, pillez, servez-vous, les valeurs autrefois si joliment exposées en vitrine sont dégradées, bafouées, jetées aux orties. 
Le monde occidental s'écroule sous nos yeux. Le transfert de richesses est en train de s'achever en destination des nations qui disposent de la main d'oeuvre pas chère et des outils de production. L'arrogance des pays "riches" ne sera bientôt qu'un vague souvenir du passé. 
Mais il y aura des luttes, des résistances, des guerres peut-être. 
Et beaucoup de souffrance.
Il est probablement temps.
Entre-temps, je m'accroche aux miens. Ma compagne, mes enfants.
Courez vite dans la cave, la tornade va tout balayer sur son passage. 

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