Pour faire face à la crise de l’euro, Ségolène Royal propose une action rapide et coordonnée entre l’Europe et les États Unis.

Publié le 10 août 2011 par Letombe

Ségolène Royal estime qu’il faut agir vite tout en gardant son sang froid.

En effet il faut rappeler comme le fait le prix Nobel d’économie Paul Krugman que c’est l’agence de notation S&P qui avait accordé une note « AAA » aux produits « toxiques » à l’origine du krach mondial de l’automne 2008. De plus, l’administration Obama vient d’affirmer que la décision de cette agence de notation est entachée d’une erreur de 2000 milliards de dollars.

Ségolène Royal demande premièrement pourquoi les décisions prises par la zone euro en 2008 ne sont toujours pas appliquées concernant la moralisation du capitalisme. Elle rappelle que la taxation des mouvements de capitaux, la réforme du système bancaire, l’interdiction de spéculer sur les dettes des états ne sont toujours pas en vigueur. De plus les décisions prises par la zone euro lors de son sommet du 21 juillet dernier ne sont toujours pas mises en application.

Elle demande ensuite que les reformes soient enfin mises en place afin que les banques qui ont été renflouées en 2008 par les États, soient mises au service de l’économie réelle, c’est a dire les entreprises.

En effet, l’urgence en Europe comme aux États-Unis, c’est la relance de l’activité économique.

Pour cela, Ségolène Royal propose que les autorités étatiques prennent enfin leurs responsabilités pour imposer au système financier des règles maintes fois annoncées mais jamais réalisées par manque de courage et en raison d’une idéologie libérale dramatique pour l’avenir de nos peuples qui veulent du travail et du pouvoir d’achat.

Ségolène ROYAL