Le meilleur exemple est l’AppleTV.
Apple avait appuyé le Blu-ray au tout début de cette aventure, mais avec le temps elle a été plutôt silencieuse sachant ce qu’elle allait offrir dans le futur. Ce futur, nous y sommes maintenant, du moins aux États-Unis.
Les disques physiques disparaîtront des Mac. Cela a déjà commencé d’ailleurs avec le MacBook Air. Steve Jobs, lors de la présentation d’iLife 08, avait introduit le nouveau iDVD d’une manière qui laissait entendre la disparition éventuelle du disque physique : « pour ceux qui utilisent ENCORE des DVD, nous vous présentons iDVD 08 »
Certains diront que les limites imposées par les fournisseurs d’accès à internet sont une barrière au succès du téléchargement de films. Mais l’offre s’améliore de plus en plus. Vidéotron, par exemple, déploie en ce moment de la connexion TGV à 30 et 50 Mbit/s. Les limites de téléchargement pour ce genre de vitesse semblent encore assez frileuses, mais l’offre ne peut qu’évoluer avec le temps.
De plus, les compagnies de films tentent de protéger le modèle sur support physique en ne permettant à Apple que la location des nouveautés 30 jours après la sortie des films sur galette. Mais si le succès est au rendez-vous pour l’Apple TV, les conditions pourraient et devront changer.
Et si ce n’est pas Apple qui démocratisera cette nouvelle façon de faire, ce sera quelqu’un d’autre. Il faut avouer cependant que celle-ci possède un écosystème favorable au succès de la location sur le net avec ses iPod, iPhone et ordinateurs sans compter le nombre de clients possédant déjà un compte sur l’iTunes Store.
L’avenir n’est pas au Blu-ray, mais bel et bien au téléchargement. C’est la raison qui me pousse à dire que le format de Sony gagne à court terme, mais qu’à long terme, il n’a aucun avenir. Un peu comme les CD de musique qui sont appelés à disparaître au cours des prochaines années.
S’il y a un domaine où je n’investirais pas en ce moment, c’est bien le club vidéo du coin.