Critiques Séries : Switched at Birth. Saison 1. Episode 10.

Switched At Birth // Saison 1. Episode 10. The Homecoming.
SEASON SUMMER FINALE

Bon, je sais que la série sera de retour en janvier mais elle me manque déjà trop… Je sais pas, cet épisode était vraiment émouvant. J'ai trouvé que toute la simplicité et la force de la série étaient réuni en un épisode. Switched At Birth est quand même une bien belle révélation de la saison estivale. ABC Family peut vraiment faire de bonnes séries (oui, je sais, j'ai encore Greek a découvrir, mais ça arrivera bien prochainement ça, et je vous en parlerais par la même occasion). Et puis c'est vraiment une série qui sait prendre son téléspectateur à bras le corps pour lui dire combien on l'aime. On avait laissé pas mal d'intrigues en marche depuis le début de la série. Ce que j'ai trouvé de fascinant avec cet épisode c'est qu'il ne se laisse pas attrapé par le… il faut boucler tout en dix épisodes.
Commençons par Bay et Emmett. Cette relation est absolument géniale. Je n'ai pu retenir mes larmes lorsque Emmett se met à parler pour la première fois. C'était THE scène de l'épisode, et de la série pour le moment. Je m'y attendais pas du tout. D'ailleurs, une autre chose, les scènes entre les deux (la rupture, puis la réconciliation) c'était vraiment touchant et magique. J'étais dans cette petite bulle série où j'ai juste envie d'être sous la couette avec une chocolat chaud à regarder des épisodes. Et justement, ce moment où il se met à parler avec sa vraie voix… Je le retiens comme un moment, comme il y a des trucs dans les séries que l'on retient. Par ailleurs, Daphné avait dit à Bay à la fin de l'épisode précédent qu'elle était amoureuse d'Emmett…
La scène où Emmett et Daphné vont se parler de leur histoire et surtout où elle va lui confier ses sentiments, c'était beau. Très beau. J'ai adoré. L'impact d'une scène silencieuse avec uniquement ce langue des signes, c'était fabuleux. Je pense que cette série arrive à jouer avec le silence. C'est rare. En principe on a des tonnes de musiques mal choisies, juste là pour fabriquer une BO à la fin. Mais Switched At Birth ne tombe pas dans le piège. Et pour ça. J'aime cette série. Ensuite il y a Bay qui rencontre enfin son vrai père. Incarné s'il vous plaît par Gilles Marini (qu'on a récemment pu voir dans Brothers & Sisters). C'était donc le moyen d'enfin comprendre qui il est pourquoi il est revenu. Sauf que ça… on nous le réserve pour la suite de la saison.
D'ailleurs, j'aurais penser que Bay et son père ce serait plus touchant que ça. Ce n'était pas vraiment passionnant, sauf la fascination du côté de Bay pour sa figure paternelle. Reste à savoir comment va se goupiller l'intrigue par la suite. Mais j'aime bien la simplicité déconcertante avec laquelle c'est introduit subtilement. Notamment en jouant au père qui va voir ce que fait sa fille, des années après avoir presque oublié qu'elle existait. Mais bon, les ficelles de scénario, je suis pas regardant quand on a une série qui nous livre de bonnes émotions justes et bien placées. Enfin Regina tente de monter son affaire. Elle voit que son salaire est très mauvais et elle veut donc tenter l'expérience à elle seule sauf qu'elle a besoin d'une aide financière…
Reste à savoir ce que la série va faire du personnage et de l'intrigue. Regina est pour le moment très effacée de la vie de sa fille. Je ne sais pas si c'est foncièrement une bonne idée. Mais dans l'idéal, j'aimerais que ça avance un peu tout de même. Maintenant que j'ai savouré ces dix premiers épisodes j'ai une petite hâte de voir que ce la suite nous réserve. Mais c'est surtout pour Bay et Emmett, j'adore ces deux là, ils sont trop mignons ensembles. Oui, je les aime tous les deux, que serait la série sans Vanessa Marano quand même (elle vient de l'école Gilmore Girls aussi, valeur sûre et "or en barre").
Note : 8/10. En bref, un excellent épisode qui conclût le premier chapitre de la saison…