La plus grosse fortune du monde perd $6,7 milliards en moins d’une semaine

Si les économistes s’écharpent sur les effets concernant l’économie américaine et mondiale en général, une chose semble claire: les plus grosses fortunes du monde seront aussi touchées par les conséquences de ce scénario catastrophe, s’ils ne le sont pas déjà.

En effet, Carlos Selim, la personnalité la plus riche du monde vient de perdre environ 6,7 milliards de dollars, soit l’équivalent de 4 milliards de livres sterling, après la chute enregistrée par les marchés boursiers la semaine dernière.

Carlos Selim a vu ses sociétés de télécommunications se déliter en bourse. Les sociétés Telmex et América Móvil sont en chute libre. Selon le site financier Bloomberg, elles ont ainsi perdu 9,5 % de leur valeur. De plus, sa part d’actions a diminué plus que les 500 plus grands actionnaires aux USA groupés, qui eux ont vu leurs fortunes chuter de 7.2 %. Ainsi, ses actifs personnels sont aujourd’hui de l’ordre de $ 64,4 milliards.

Cependant, l’impact de cette perte sur le style de vie de Selim ne sera pas d’une grande importance. Heureusement pour Carlos Selim, le magnat mexicain des télécoms, sa fortune est si titanesque que l’énorme perte sera à peine perceptible. En effet, Carlos Selim ne mène pas une vie extravagante. Il habite une maison relativement modeste de six chambres et, en général, il évite les yachts et les voitures de luxe.

Par ailleurs, Carlos Selim n’est pas la seule fortune à sentir les effets de la crise économique. Lakshmi Mittal, le magnat de l’acier britannique, a vu $3,5 milliards de dollars disparaitre. Néanmoins, Mittal demeure l’homme le plus riche du Royaume-Uni.

Ces deniers jours, les bourses mondiales, et notamment européennes, ont vécu leurs pires moments de l’histoire, avec une énorme chute des indices boursiers. Le FTSE de Londres a, ainsi, perdu près de 200 milliards de sa valeur, après à 6 jours de baisses successives. La panique des investisseurs a été également accrue par la dégradation de la note des États-Unis par Standard & Poor’s, ainsi que par la crainte de voir la crise de la dette se propager vers des pays comme l‘Italie et l’Espagne.