Le coach de la sélection colombienne de football, Hernan Dario Gomez, a admis hier qu'il avait bien frappé une femme dans un bar de Bogota samedi soir.
La Copa America a laissé des traces du côté de la Colombie. Après la surprenante défaite des coéquipiers de Falcao contre le Pérou en quart de finale, les colombiens n'ont pas bien digérés cet affront. Selon plusieurs témoins, durant la soirée de samedi dernier, une femme complètement ivre a commencé à insulter le coach colombien dans un bar de Bogota, le "El Bembe". Des noms d'oiseaux ont commencé à voler et l'entraîneur Dario Gomez a perdu son sang-froid, frappant la femme à deux reprises. La femme en question n'est pas restée les bras croisés et s'est attaquée aux membres sensibles de l'entraîneur à grands coups de pieds.
Hier après-midi, deux jours après l'incident, c'est un Dario Gomez pris de remords qui s'est confié à la presse: " je suis désolé d'avoir perdu le contrôle de mes nerfs. Je vais prendre toutes les mesures possibles pour que cela ne se reproduise jamais. Je tiens à dire que je respecte et j'admire les femmes. J'ai honte pour ma mère, pour ma femme et pour toutes les femmes qui sont membres de ma famille." Des excuses qui ne semblent pas suffire pour une sénatrice colombienne, la pulpeuse Dilian Francisca Toro, qui demande la démission du coach colombien.
"C'est une agression répréhensible à tous les points de vus. C'est un manque incroyable de sportivité pour un sportif comme lui. Le football doit arrêter d'être synonime de violence. Ses excuses ne sont pas suffisantes pour expliquer son geste. Il n'a pas le droit d'être pardonné."