Le ministre des finances brésilien se déclare inquiet par les conséquences du séisme économique qui atteint actuelllement les pays développés et qui pourrait aussi affecter la croissance brésilienne.
Le ministre des finances brésilien Guido Mantega est un homme inquiet. S'il déclare prématuré pour le Brésil de prendre des mesures suite au début de crash économique qui semble touché les pays développés, il affirme que "le miracle brésilien ne pourra pas durer éternellement." mantega souligne ainsi "que la crise économique semble interminable dans les pays développés. Aujourd'hui, on a un séisme qui est environ à 2.2 à l'échelle de Richter. En 2008, on est monté jusqu'à 8.8 et, depuis, on assiste à des répliques régulières."
Mantega affirme que les problèmes économiques sont désormais "chroniques" en Europe et aux Etats-Unis. "La situation de crise économique va malheureusement continuer encore quelques années. Et si la consommation globale baisse, alors c'est le monde entier qui va entrer en récession." Le ministre indique le Brésil n'est pas dans l'épicentre de la crise actuelle mais pourrait en ressentir les effets. Le gouvernement brésilien entend renforcer la discipline fiscale dans les prochaines semaines tout en aidant les entreprises du pays à passer ce cap difficile. Mantega estime que le marché brésilien "doit être dynamisé pour pousser les gens à acheter des produits brésiliens."
Pour le moment, le gouvernement de Dilma Rousseff n'entend pas effectuer des coupes budgétaires. Mais Mantega se montre très critique envers l'Europe et ses dirigeants: "le G 7 ne réalise toujours pas que les gouvernements européens tournent en rond et ne tirent aucune conclusion de leurs innombrables réunions." Pour le moment, le Brésil peut compter sur une balance fiscale positive et sur une consommation interne qui est toujours très élevée. Mantega a toujours foi dans le dollar américain même s'il estime que le gouvernement d'Obama doit rapidement règler le problème de la dette en réduisant son déficit fiscal et en créant plus d'emplois.