Cet article est plus long que ceux que j’ai l’habitude d’écrire. C’est parce que j’y parle d’un de mes héros : Jack Canfield
J’étudie sa vie et ses livres depuis maintenant plus d’un an. Et il m’a littéralement modifié. Transformé. Métamorphosé. Je ne suis plus le même homme depuis que je suis à la lettre ses principes du succès.
Vous connaissez sans doute un peu son histoire – surtout si vous avez vu le film Le Secret de Rhonda Byrne – mais j’aimerais aujourd’hui entrer un peu plus dans le détail.
Voici comment Jack Canfield a réalisé un objectif soi-disant « irréaliste », et comment vous pouvez vous en inspirer pour réaliser les vôtres :
Jack Canfield
Rencontre avec son mentor
Lorsque Jack Canfield a rencontré son premier mentor, le millionnaire Clement Stone, ce dernier lui a dit :
« Je veux que tu te donnes un objectif tellement élevé que, si tu l’atteins, tu sauras que cela n’a été possible que grâce aux techniques que je t’aurais enseignées. »
À l’époque, Jack Canfield ne gagnait que 8.000 $ par an. Ce n’était pas grand-chose, et il ne voyait pas comment gagner plus.
Toutefois, il fit quand même ce que son mentor lui avait demandé, et se donna un objectif très élevé : Gagner 100.000 $ avant la fin de l’année.
Bien évidemment, il n’avait aucune idée de la façon dont il pouvait bien s’y prendre pour gagner une telle somme. Mais c’était l’objectif qu’il s’était fixé.
Un billet sur le plafond, et une carte de visite
Afin de toujours garder son objectif en tête, voici ce que Jack Canfield a fait :
Premièrement, il a photocopié un billet de 1 dollar et en a fait un agrandissement. Il a ajouté 5 zéros pour que ce billet indique 100.000 $. Et il l’a collé au plafond, juste au dessus de son lit.
Le faux billet de 100.000 dollars
Ainsi, ce billet de 100.000 $ était la première chose qu’il voyait le matin en se réveillant. Et la dernière qu’il voyait le soir en se couchant.
Deuxièmement, puisqu’il distribuait ses cartes de visites des dizaines de fois par jour, il décida de noter son objectif au dos de l’une d’elles. La toute première.
Ainsi, dès qu’il sortait sa petite boite avec ses cartes de visite, il voyait immédiatement son objectif : 100.000 $.
De cette façon, il gardait son objectif en tête à chaque instant de la journée.
Tout s’est passé sous la douche…
Durant les 4 à 5 premières semaines, il ne s’était rien passé.
Il ne trouvait pas comment faire pour gagner une telle somme. Et puis, un jour, sous la douche, il eut une idée…
Deux ans plus tôt, il avait écrit un livre. Ce dernier avait connu un petit succès mitigé : One Hundred Ways to enhancing self concept in Classroom.
Il touchait 0,25 $ de droit d’auteur pour chaque livre vendu. Il fit alors ce calcul : s’il vendant 400.000 exemplaires de son livre, il gagnerait 100.000 $.
Bien évidemment, il ne savait pas comment s’y prendre pour vendre 400.000 exemplaires de son livre et toucher 100.000 dollars de droits d’auteur.
À l’époque, ce livre lui rapportait à peine 2.000 $ par an.
Mais c’était son nouvel objectif : vendre 400.000 exemplaires de One Hundred Ways to enhancing self concept in Classroom.
D’objectif en objectif
Je parlais hier du Système d’Activité Réticulaire, et de la façon dont notre cerveau filtre les informations pour ne laisser passer que celles dont nous avons besoin pour réaliser nos buts.
En voici un bel exemple :
Jack Canfield voulait maintenant vendre 400.000 exemplaires de son livre. Et ne savait pas comment faire.
Des semaines passèrent jusqu’à qu’au jour où il vit, chez sa grand-mère, le magasine Reader’s Digest. Il y était écrit 8 millions de lecteurs.
Il se dit alors que s’il publiait une annonce dans le Reader’s Digest, il y aurait bien 400.000 des 8 millions qui achèteraient son livre.
C’était donc son nouvel objectif : publier une annonce publicitaire dans le Reader’s Digest.
Il les contacta. Ils firent les calculs, etc. Puis ils lui annoncèrent qu’une pub pour son livre lui couterait… 108.000 dollars !
Bien évidemment, il refusa. Non seulement il n’en avait pas les moyens. Mais en plus, à ce prix-là, il perdait 8.000$ même s’il atteignait son objectif.
Un autre magazine?
Quelques semaines plus tard, il était au supermarché quand il vit le National Inquiere, un journal people vendu à plusieurs millions d’exemplaires en Amérique.
Il se dit alors qu’il pouvait peut-être mettre une annonce dans ce magazine. Il les contacta. Le prix était moins cher, mais toujours bien au-dessus de ces moyens.
Il lui fallait donc trouver un autre moyen pour faire parler de son livre dans un magazine à gros tirage.
Pourquoi ne pas écrire directement un article, et le leur envoyer afin qu’ils le publient?
C’était son nouvel objectif : écrire un article et le faire publier dans un gros magazine.
Il écrivit alors son article, et l’envoya au Reader’s Digest afin d’être publié. Il n’eut jamais de réponse. Idem avec le National Inquiere
Impossible de s’y faire publier !
La conférence qui changea sa vie…
Quelques semaines plus tard, après une conférence qu’il venait de donner, une journaliste vint lui parler.
- Bonjour M. Canfield. J’ai adoré votre conférence, et j’aimerais vous interviewer.
- Pour quel journal travaillez-vous? demanda-t-il.
- Je suis freelance, mais je vends souvent mes articles au National Inquiere.
Jack Canfield n’en croyait pas ses oreilles. Il accepta bien évidemment cet interview, et la journaliste s’arrangea pour que ce dernier soit publié dans le National Inquiere :)
Malheureusement…
Ce n’était pas suffisant
Les ventes de son livre montèrent en flèche, mais pas autant qu’il l’avait espéré.
À ce rythme, il n’arriverait jamais à atteindre son objectif de 100.000 $ avant la fin de l’année.
Et c’est là que son épouse lui dit :
« Le problème, c’est que tu ne touches que 0,25 $ par livre vendu. Cela t’oblige à devoir en vendre 400.000 exemplaires. Il faudrait trouver une solution pour que tu encaisses plus d’argent par livre vendu. »
Nouvel objectif intermédiaire : trouver le moyen de gagner plus que 0,25$ par vente de livre.
La solution apparut facilement. Il suffisait d’éditer soi-même le livre, et le vendre par correspondance. Ainsi, plus besoin de payer des frais exorbitants à un éditeur.
C’est ainsi que Jack Canfield édita lui-même son livre et le vendait par correspondance. Il gagnait maintenant 3 $ par livre vendu – au lieu de 0,25 $, soit 12 fois plus.
Il n’avait plus qu’à vendre 33.000 exemplaires de son livre pour atteindre son objectif.
Ce n’était toujours pas suffisant
Bien que la vente de chaque livre rapportait plus d’argent, ce n’était pas encore suffisant pour atteindre son objectif de 100.000 $.
C’est alors que sa femme eut une autre idée :
« Pourquoi ne pas vendre d’autres livres à nos clients? Et pourquoi pas d’autres produits? »
Chose dite, chose faite. À la fin de l’année, ils avaient un catalogue de 8 pages, et vendaient 32 produits.
Que s’est-il passé alors?
Jack Canfield a-t-il atteint son objectif de 100.000 euros avant la fin de l’année? NON.
Cette année, il a encaissé 92.328 $ !
Pensez-vous qu’il était déçu? :)
Et puis, sa femme lui dit alors : « Mais si ça a marché pour 100.000 $, penses-tu que ça marchera pour 1 million? »
Et Jack lui a répondu : « Je ne sais pas, essayons ».
Voici le chèque de 1.130.328 dollars de droits d’auteur pour les ventes de son livre Bouillon de poulet pour l’âme.
Regardez la signature…
Comme vous voyez, l’éditeur a ajouté un smiley a la signature. Pourquoi? Parce que c’était la première fois qu’il signait un chèque d’un million de dollars.
Ne jugez pas vos objectifs trop vite
On a souvent tendance à juger nos objectifs trop vite. On en met beaucoup au placard en pensant – à tort – qu’ils sont irréalistes.
Jack Canfield ne savait pas comment gagner 100.000 $ avant la fin de l’année. Tout le monde lui aurait dit que c’était impossible.
Vous non plus, vous ne savez peut-être pas comment atteindre certains de vos objectifs. Vos proches vous disent peut-être d’arrêter de rêver. Que c’est impossible. Irréaliste.
Pourtant, si vous gardez vos objectifs en tête – en les notant et en les relisant régulièrement – vous pourriez bien, tout comme Jack Canfield, trouver la façon de les réaliser.
C’est tout ce que je vous souhaite.
J’espère que cette histoire vous a plu. Et merci à ceux qui ont lu jusqu’ici.
Et je vous invite VRAIMENT à lire son livre : Le Succès selon Jack. Et surtout à en appliquer les principes dans votre vie.