Après avoir pu sortir son épingle du jeu avec l’organisation de l’Afrobasket Women, l’année dernière, les responsables malagasy ont vu leurs tickets renouvelés en se voyant accorder l’hébergement de l’Afrobasket Men 2011. Quoi qu’on dise, cette fois-ci, c’est d’une autre envergure. Le mécanisme est en tout cas déjà enclenché, on l’a vu avec le Telma Afrobasket Tour, une visibilité dans la capitale assuré par Telma sponsor officiel de l’événement et partenaire privilégié de la fédération malagasy de basket-ball. Un point d’interrogation pourtant après l’annonce faite par le gouvernement déclarant qu’aucun financement n’a été débloqué pour l’organisation de cet évènement, seul le droit, d’un montant de 1,5 millions de dollar et dont 500 000 dollars déjà versés à titre d’acompte, et la suite ? A espérer que ça ne va pas être un marché des dupes pour les prestataires qui vont être légion pour assurer la logistique, l’hébergement ou la restauration des différentes délégations. Les différentes organisations des jeux des iles antérieures, sur plusieurs éditions, ont plus que servi de leçon aux prestataires de tout bord. Mais qu’à cela ne tienne, il y aura toujours des braves pour relever le défi, quoi qu’il en coutera, les jeux doivent continuer.
A espérer en tout cas que pour cette discipline, l’équipe malagasy ne suivra pas les frasques du football malagasy, faire de la figuration sera la pire chose qui puisse arriver. Le mal qui ronge le football malagasy est d’autant caractéristique de ce que subissent les disciplines de sports collectifs à Madagascar. C’est côté porte-monnaie que ça coince pour tomber dans le scénario banal de la mauvaise sélection ou du mauvais coach au niveau national. Les férus de basketball dans la grande ile sont tout de même relativement confiant quant aux futures performances de l’équipe nationale malagasy, de bonnes phases de jeu en perspective ! Jouer à une compétition de niveau continental est une aubaine à ne pas manquer, pareil pour l’accueil d’une telle organisation qui sera gage de savoir faire pour la grande ile. Sans jouer les délateurs, ce que le tourisme n’a pas pu entreprendre ces derniers temps, le sport le fait avec brio avec ces organisations de compétition de niveau continental : l’affluence de visiteurs étrangers pour un séjour d’une certaine durée. A terme, promouvoir le sport à Madagascar pourrait bien s’avérer payant ?