Mouvements fascisants, hyper autoritaires

Publié le 09 août 2011 par Jlhuss

C’est bien connu, les périodes « un brin perturbées » sont propices à l’émergence de « théories ». (et c’est normal)
Fectivement et comme disait le bon Jean (c’est même aussi pour ça qu’ils l’ont flingué) : « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ».
(En vérité, il a pas dit tout à fait ça, comme ça, mais je vous résume.)
Franchement, je ne crois pas (du tout) à « l’éventualité chinoise » (du néanmoins camarade Benjamin).
Pour des raisons « culturelles », les Chinois ont toujours défendu farouchement leur « pré carré » (tu parles d’un pré !), à l’abri de leur « muraille », mais jamais (sauf aux marges de l’Empire), ils n’ont été tentés par l’aventure « au large ».
Ça, c’est pour le « culturel ». Nous savons bien qu’en cette matière, ils sont aussi capables de certains revirements opportunistes (je me garderai donc bien d’asseoir toute ma démonstration sur ce seul argument).

Venons en donc aux raisons purement militaires, ce sont « monavis » les plus importantes (j’veux dire, comme « raison »).
L’armée rouge (chinoise) est en réalité un « tigre de papier.
Si l’on s’en réfère au seul nombre de « divisions » (comme aurait pu dire Joseph), elle impressionne (faut avouer), mais si on y regarde d’un peu près, elle est surtout constituée d’éléments « divers », mal équipés et mal entraînés. Seules quelques unités, plus particulièrement destinées au « maintien de l’ordre intérieur » d’ailleurs, viennent relever un peu un niveau qui ne peut en rien être comparé à d’autres (suivez mon regard).
Une armée qui n’a pas été capable d’inquiéter bien fort (il n’y a pas si longtemps), la petite armée du petit Vietnam (réunifié), je la vois mal déferler sur la steppe russe ou les plaines du Far West (« quand vient la nuit »), pour « venir jusque dans nos bras ».
Nan ! Nan ! J’y crois pas (tout en respectant videmment ceux qui z’y croivent).
Selon la mienne de théorie, les guerres entre états dominants, c’est fini.
Mais je vous rassure tout de suite, subsisteront quand même dans l’avenir les guerres « saintes », qui permettent de massacrer tout autant que les autres, mais en laissant (relativement) à l’abri des éventuels « dégâts collatéraux », les habitants des pays agresseurs (et par extension ceux qui décident et commandent les massacres).
Par contre.
Parmi toutes les sortes de guerres qu’on a inventé depuis que l’homme existe (ou presque), il en existe une qui pourrait bien, un de ces quatre nous tomber sur le coin de la margoulette, je veux parler de la reine des guerres, la plus massacrante et la plus cruelle qui soit aussi : la « guerre civile ».
Entendons nous bien, je ne parle pas du tout de révolution.
La Révolution suppose un but poursuivi par une grande partie du « peuple » (pour faire court), dirigée et organisée.
Dans aucun pays (à ma connaissance), une telle « direction organisée » n’existe (et en France, pas plus).
Les divers Partis Communistes (ou prétendus tels), ont tous disparu ou se sont honteusement ralliés aux théories « du marché » (condition de leur subsistance). Dans le même temps, on assiste un peu partout en Europe (et même en Norvège, c’est vous dire), à la renaissance de mouvements fascisants, hyper autoritaires.
Les probables « mesures économiques » qui ne vont pas tarder à s’abattre (en particulier sur les plus pauvres), ne manqueront pas de susciter des « réactions » d’autant plus vives que les états-majors syndicaux (ou prétendus), ne résisteront guère à l’envie de se « coucher » (une fois de plus).
Ensuite.
Les « z’élites » (en particulier économiques, mais pas que), confrontées à une crise du système qu’ils sont incapables de résoudre d’une manière démocratiquement acceptable, ne laisseront pas passer « l’occasion de résoudre ».
Quitte à s’appuyer (lourdement), sur « qui vous savez » et en contradiction complète d’ailleurs avec leurs « beaux principes », ils pourront ainsi donner libre cours à leurs « grands sentiments » et accessoirement sauver leur « système », en dehors duquel, la plupart ne sont plus rien.
Nan ! Benjamin ! C’est pas avec les « Chinetoques » qu’on va bientôt se « rentrer gaillardement dans les plumes », mais : « Chut ! »
L’ennemi est (déjà) partout.
Cordialement.

Makhno

[Makhno a réagi aux commentaires de la note "Le barnum de la dette"]