L’ère du consumérisme ou l’avènement du gaspillage grande échelle
C’est presque une évidencede rappeler à quel point l’évolution des mœurs a un impact décisif sur notre planète…
À l’origine simple homo sapiens proche de l’état de nature, l’homme s’est peu à peu métamorphosé en un homo œconomicus redoutable par un processus que l’on appelera civilisation.
Depuis quelques décennies, notamment depuis les fameuses « Trente Glorieuses » de Jean Fourastié (1945 – 1975), la consommation de masse semble avoir atteint son paroxysme, et à l’heure actuelle, les ménages consomment boulimiquement de tout et n’importe quoi, de l’énergie à la nourriture en passant par des babioles sans intérêt. Mauvais point pour la gestion des ressources naturelles, assurément…
L’environnement : première victime de l’indifférence collective
Les sociétés contemporaines et leur pression constante à la consommation, formidablement incarnée par la publicité, tendent à nous faire oublier que les ressources dont notre planète dispose ne sont pas infinies, et ce en dépit des nombreux messages alarmistes diffusés par les associations écologistes ou par des personnages truculents bien connus du grand public tels que Nicolas Hulot ou encore Yann Arthus-Bertrand.
Consommation effrénée, gaspillage, pollution… Un cercle vicieux, une spirale d’externalités négatives, qui a amené certains intellectuels comme Serge Latouche à prôner la décroissance économique ; une mesure drastique et sans doute irréalisable dans un monde capitaliste et consumériste, mais qui a de quoi nous interroger sur la gravité de la situation environnementale.
Un premier pas vers les économies
Même s’il est aujourd’hui bien difficile de vivre dans la frugalité face à la profusion de biens et services qui s’offrent à nous, rien ne nous empêche de faire des efforts en tant que particuliers. Et plutôt que de gaspiller inutilement notre électricité, par exemple, pourquoi ne pas tout simplement prendre le réflexe d’éteindre la lumière dans les pièces inoccupées, et d’effectuer un contrôle d’installation électrique? En supprimant toute consommation superflue, nous avons la conscience tranquille pour avoir fait un geste environnemental, et nous économisons de l’argent.
Autre exemple éloquent, qui s’adresse cette fois aux professionnels : plutôt que de jeter immédiatement toutes vos machines et autres appareils industriels qui donnent de sérieux signes d’usure, effectuez d’abord une mesure de vibration afin de vous assurer que les apparences ne sont pas trompeuses… De grosses avaries sont parfois dues à des dysfonctionnements minimes qui peuvent être réglés en un coup de clé anglaise…
Ecologiquement votre
Rémy