Paris Festival Rock en Seine

Publié le 08 août 2011 par Cardigan @onlyapartmentsF

Combien de fois encore vont ils essayer de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. C’est à dire qu’est-ce que la musique moderne de nos jours. Par moderne: on entend: Pop. Si on analyse un peu les coïncidences, les flux et les reflux de l’évolution de la musique Rock lors des 60 dernières années, nous comprendrons qu’il ne s’agissait pas non seulement de tisser des sons et des images et par la même occasion, créer et produire des disques pour les jeunes adolescents qui en pinçaient pour Elvis, les Beatles, etc…

Ce qui est curieux, c’est l’impact qu’ont ces artistes sur la la vie quotidienne, ce qui, en général, n’arrive pas si souvent. On peut dire qu’un personnage comme Lady Gaga peut arriver à changer la vie culturelle. Gaga, en tant que telle, a forcé l’icône au grade du fétichisme maximum du kitch. Son intervention n’est finalement rien de plus que le mélange d’un mélange; Ziggy Stardust devrait être en train de se retourner dans sa tombe, convulsant d’horreur de ce qui fut engendré des années plus tard, à vouloir prendre sa place, depuis d’autres frontières.

A ce jour, le Pop n’est rien d’autre qu’une chatouille au système, ce n’est rien de plus qu’une blague à laquelle on participe tous, et dont peu de nous sommes finalement conscients. L’ Indie Rock n’apporte pas grand chose non plus. A la création d’immenses magasins de disques, blogs, sites internet, le fût my space, maintenant facebook, et tous les réseaux sociaux que tu peux t’imaginer, le son de la musique s’épuise sur cette planète. Le mp3, dans un sens, est pratique, utile, il sert de graine de propagation de toute cet enchevêtrement de gestes musicaux mais son espace dédié à contenir ces connaissances ou cet art est condamné par la mauvaise résolution. La récente effervescence du vinyle, a fait que des monstres comme Lady Gaga éditent un vinyle, car si ils ne le font pas, ils ne peuvent pas gagner un peu plus d’argent, faire en sorte que ses fans consomment; l’amour du vintage a été consommé, absorbé, le pire reste à venir.

La radicalité du pop est assise sur un lieu ou elle n’est pas réellement. Il ne s’agit pas de lourdes paroles pour danser, on dirait que les gens veulent juste danser pour être encore plus bête. Il s’agit de danser pour changer le corps, pour arrêter que le monde soit attiré par le bas et nous avec, absolument au rythme des basses, des batteries et de voix, Compare “Blue Monday” de New Order avec“Alejandro” de Lady Gaga. La distance est grande, la distance est courte. Ainsi, les festivals continuent d’alimenter cette tendance, parmi eux Rock en Seine, une mise en scène de groupe disparates, sans rapports entre eux, de photos de groupe si stylisés que vraiment, une ville comme Paris, qui frôle la bourgeoisie et le fétichisme en l’honneur du «cool» tellement has-been, mérite un festival de cette qualité, si haute comme basse, tellement profonde comme superficielle. Paris, en été, se visite ainsi, par ses propres moyens pour ce grand événement, plus frivole que lui est difficile de l’être. Pour plus d’informations, visite le site officiel du festival, assure-toi d0avoir tes places et danse, danse jusqu’à être seul sur la piste. Le site est: http://www.rockenseine.com/en/

Alexa Ray