genre: épouvante, horreur
année: 1958
durée: 1h05
l'histoire: Sur un site archéologique, des scientifiques découvrent un gladiateur, victime de l'irruption historique du Vésuve. Le corps pétrifié porte un médaillon sur lequel figure une étrange inscription. Il se pourrait que le corps soit encore en vie...
la critique d'Alice In Oliver:
L'air de rien, Edward L. Cahn était un réalisateur prolifique, capable du meilleur comme du pire. Dans le style, ce cinéaste était assez proche du cinéma de Roger Corman, également spécialisé dans la série B fantastique, horrifique et de science fiction. N'oublions pas qu'Edward L. Cahn réalisera l'un des pires nanars en matière de SF, j'ai nommé Invasion of the Saucer-Men, dans lequel Paul Blaisdell sévira derrière les effets spéciaux.
En vérité, Edward L. Cahn fait partie des grands noms du cinéma bis.
On le retrouve ici dans un nouveau film d'épouvante, Curse of the Faceless Man, très inspiré par les films d'horreur avec des momies.
Sauf qu'il ne s'agit pas vraiment de momie mais d'un ancien gladiateur enterré vivant il y a plusieurs siècles après l'irruption du Vésuve.
Qu'à cela ne tienne, un groupe de scientifiques retrouve la dépouille. Sur le corps pétrifié, se trouve un médaillon sur lequel apparaît une étrange inscription.
Dans un premier temps, les chercheurs analysent l'inscription en question et parviennent à la déchiffrer. Ce qui réveille évidemment le gladiateur.
Ce dernier est victime d'une malédiction: il est encore vivant et a bien l'intention de se venger. Pourtant, la créature s'éprend d'une jeune femme.
Edward L. Cahn essaie alors d'apporter une certaine humanité au monstre de service.
Inutile de préciser que le film a bien vieilli et que les effets spéciaux sont franchement datés, pour ne pas dire ridicules, même pour l'époque.
Clairement, on a vu Edward L. Cahn plus inspiré. Curse of the Faceless Man lorgne du côté des productions de la Hammer, la qualité et le talent en moins.
Même les acteurs ont l'air consternés.
Donc, pas grand chose à retenir de ce film d'épouvante, très dispensable, sauf pour les acharnés du cinéma bis des années 50.
En résumé: un petit navet !
Note: 5.5/20
Note naveteuse: 11/20