Aux derniers chiffres, le marché immobilier britannique est stable par rapport à l’année dernière. Cette stabilité est toutefois très volatile, et les perspectives sont plutôt négatives selon les professionnels de l’immobilier.
En effet, les promoteurs immobiliers Britanniques Taylor Wimpey et Rightmove ont indiqué avoir enregistré des bénéfices au cours du premier semestre de l’année en cours. Cependant, ils ont averti contre une morosité persistante dans le marché de l’immobilier.
Taylor Wimpey, le deuxième plus grand promoteur immobilier au Royaume-Uni, a indiqué avoir fait un bond de 31 % de ses bénéfices avant impôts au premier semestre de l’année en cours.
D’autre part, les revenus ont chuté de 28 %, soit l’équivalent de 818 millions de livres, suite à la vente de la filiale américano-canadienne. Toutefois, les bénéfices avant impôts ont enregistré une hausse de l’ordre de 28,9 millions de livres, contre une perte de l’ordre de 2,3 milliards de livres au cours de la même période l’année dernière.
Après un premier semestre décrit par Pete Redfern, le directeur général de Taylor Wimpey, comme « transformationnel », la marge opérationnelle du promoteur immobilier est estimée à 9,3 %. Ce taux pourrait atteindre les deux chiffres en 2012.
Le groupe a construit 4707 maisons au cours du premier semestre de l’année en cours, soit un peu moins qu’en 2010. De plus, le prix moyen de vente a demeuré aux alentours de 168.000 livres.
« Bien qu’il y ait une incertitude qui touche l’ensemble de l’environnement économique, les conditions du marché immobilier au Royaume-Uni restent stables », a déclaré M. Redfern. « Nous nous attendons à ce que cette stabilité continue tout au long de l’année 2011. »
Par ailleurs, Rightmove, le site du promoteur immobilier, a indiqué avoir enregistré une hausse de ses bénéfices avant impôt de l’ordre de 17 %, soit 28.7 millions de livres.
Ceci dit, même si la situation du marché immobilier semble satisfaisante, les promoteurs immobiliers britanniques doivent rester prudents. Effectivement, avec la dégradation de la note américaine, il y a des risques qui planent sur l’économie mondiale.
Dans une conjoncture économique relativement délicate, Il est impossible de prédire exactement si le marché touchera son point bas ou l’inverse. Il est également impossible de prédire si les prix devraient ensuite rester globalement inchangés, s’effriter ou monter en flèche tout au long de l’année 2011.