Avez-vous remarqué, comme moi, que certains éléments qui reviennent régulièrement dans les séries américaines nous sont (un plus d'un titre) totalement étrangers. Si nous avons réussi à piquer Halloween à nos cousins d'Outre-Atlantique, d'autres choses n'ont pas franchi l'océan qui nous sépare.
J'enchaîne aujourd'hui par un sujet qui me tient à coeur : les amis imaginaires.
Avez-vous, un jour, entendu un petit français s'exclamer « non ne t'assieds pas là, il y a Gérard » alors que, apparemment, le siège est vide ? Et bien non, enfin je le suppose, car en France, nos bambins sont sains d'esprit et ne possèdent donc pas d'amis imaginaires invisibles, apparemment la dernière mention a de l'importance.
Je suis sûre que cette punaise de Michèle, sinon sa grande sœur Stéphanie « ça c'est rude » Tanner en a eu un.
Il se peut aussi que le sujet ne soit jamais traité dans les séries françaises, car, si je m'en réfère à wikipédia, que je cite, « l'ami imaginaire sans support matériel (peluche) est particulièrement répandu et bien vécu par l'entourage aux États-Unis », le pays où les gens sont également couramment enlevés par des E.T. (et j'ai adoré que Brittany constate que le cabinet du dentiste ressemble à l'endroit où des expériences avaient été pratiquées sur elle dans le 2.2 de « Glee »). Il existe même là bas un dessin-animé sur le sujet, « la maison des amis imaginaires ».
Faut-il vraiment « bien vivre » l'apparition d'un ami imaginaire invisible dans la vie de son enfant (oui certainement s'il disparaît avant ses 17 ans), je laisse le débat ouvert et je l'offre en sujet de rentrée à Sophie Davant pour « Toute une histoire ».
Bon, en lisant la fiche wikipédia sur le sujet, je me rends compte que Hobbes est censé être l'ami imaginaire de Calvin, ce que je ne valide que peu, mais bon..
La prochaine fois, nous parlerons des bals de fin d'année.