Le président colombien Juan Manuel Santos a décidé de revoir sa politique sécuritaire à cause de la recrudescence des attaques menées par les guerilleros et les trafiquants de drogue au sud du pays.
C'est lors d'un discours célébrant son premier anniversaire de présidence ainsi que la commémoration de la bataille de Boyaca qui permit à la Colombie de mettre les espagnols dehors que Juan Manuel Santos a décidé de reprendre la main sur sa politique sécuritaire. Tandis que le président colombien s'est montré élogieux envers son administration pour le travail mené depuis un an, Santos a reconnu qu'il fallait revoir la lutte militaire face aux guerilleros des FARC et de l'ELN tout en tâchant de mettre fin aux activités illégales des nombreux trafiquants de drogue opérant à l'ouest et au nord du pays.
"J'ai demandé au ministre de la défense de proposer un plan d'occupation du territoire, en s'assurant du contrôle de nos frontières, afin d'utiliser nos forces armées de manière plus intelligente et organisée." Selon le président, les rebelles des FARC opèrent une stratégie de survie qui consiste à mener des attaques soudaines et imprévues à l'aide de petits groupes armés. Pour Santos, face à ce nouveau schéma, "il faut ajuster notre tactique, nos modes d'opérations sans tomber dans les pièges tendus par nos adversaires. Il ne faut surtout pas baissr la garde, il faut continuer sans relâche à les combattre, que ce soit au fin fond de la jungle ou dans les cimes montagneuses."
Tandis que Juan Manuel Santos jouit toujours d'une haute estime auprès de l'opinion publique, il est cependant très critiqué pour son incapacité à combattre efficacement des groupes de trafiquants de drogue comme les "Los Rastrojos" ainsi que pour tarder à répondre aux nombreuses attaques armées menées par les FARC et l'ELN.