Des analyses complémentaires d'animaux morts da
Enfin, les analyses du bol alimentaire de sept sangliers "ne permettent pas de mettre en évidence" la présence d'"anticoagulants", d'"insecticides organophosphorés", de "carbamates" et de "chloralose", "sauf pour une laie", ce dernier résultat ayant déjà été communiqué, précise la préfecture. "Une nouvelle recherche toxicologique portant sur d'autres types de molécules toxiques va être demandée au laboratoire de l'école vétérinaire de Lyon, afin d'être certain d'avoir exploré toutes les pistes possibles", indique la même source.
Trente-six sangliers et un ragondin ont été trouvés morts le mois dernier dans le lit du Gouessant et la présence du H2S, un gaz mortel, a été découverte chez six des sept sangliers précédemment analysés, confortant chez des écologistes et des scientifiques l'hypothèse d'un empoisonnement dû aux algues. Les années précédentes, les gaz de décomposition ont déjà été soupçonnés d'avoir causé d'êtres humains et d'animaux. Proliférant sur certaines côtes bretonnes avec l'apport nutritionnel des engrais azotés, les algues vertes sont, estiment les associations écologistes, le symptôme d'un développement mal contrôlé de l'agriculture industrielle.