genre: horreur, épouvante
Année: 1964
durée: 1h25
l'histoire: Chassé de son village, le Baron Frankenstein se rend dans la ville de Karlstaad pour y poursuivre ses expérimentations. Là, il retrouve, inanimée, la créature qu'il avait fabriquée quelques années auparavant.
la critique d'Alice In Oliver:
C'est le troisième film autour du Baron Frankenstein et de sa créature produite par la Hammer. Pour une fois, ce n'est pas ce bon vieux Terence Fisher qui s'attelle à la réalisation mais Freddie Francis, un cinéaste plus que compétent.
L'Empreinte de Frankenstein, réalisée en 1964, est donc la suite de la Revanche de Frankenstein.
Pourtant, malgré les apparences, L'Empreinte de Frankenstein entretient peu de rapports avec les deux précédents chapitres.
Attention, SPOILERS ! Le Baron Frankenstein (Peter Cushing) est chassé de son village. Accompagné par son assistant, le scientifique se met à la recherche de sa créature. Il retrouve le monstre congelé dans une caverne et poursuit ses expériences dans la ville de Karlstaad.
Malgré de nombreux essais, impossible d'insuffler la vie à sa créature. Le cerveau du monstre semble plongé dans un profond coma.
Mais tout espoir n'est pas perdu. Frankenstein fait alors appel à un hypnotiseur. Ce dernier se charge de faire renaître la créature.
Malheureusement, l'hypnotiseur est un homme mauvais, qui cherche à exploiter la force surhumaine du monstre.
Ensuite, la créature n'obéit qu'à ses ordres, et ce, au grand désespoir de Frankenstein.
Les aventures du monstre prennent une tournure dramatique et presque psychanalytique. Sous les ordres de l'hypnotiseur, la créature se retournera contre le scientifique. Malgré les apparences, c'est bien le monstre qui apparaît comme le personnage le plus humain de cette nouvelle aventure.
Finalement, la créature n'est plus qu'un jouet aux mains de différents protagonistes aux mauvaises intentions.
Toutefois, malgré des qualités évidentes dans la réalisation, L'Empreinte de Frankenstein se révèle inférieure aux deux précédents volets.
La faute revient au design de la créature de service, qui ressemble davantage à une sorte de clochard, traînant ses guêtres dans un laboratoire.
En résumé, Freddie Francis n'est pas Terence Fisher. Mais ne boudons pas notre plaisir, ce troisième chapitre reste néanmoins honnête et tout à fait recommandable.
Note: 14/20