Lors de la rupture de jeûne organisé à la Maison Blanche en 2010, Obama a évoqué que l’islam a toujours fait partie de l’Amérique en citant le premier Iftar célébré à la White House il y’a de cela 200 ans.
Sidi Soliman Mellimelli le Tunisien était le premier invité musulman à un Iftar à la Maison Blanche
La rupture du jeûne à la quelle Obama faisait allusion, a eu lieu le 9 décembre 1805, à l’époque du président Jefferson dont l’invité s’appelait Sidi Soliman Mellimelli. Ce dernier n’était que l’émissaire du De Hammouda Pacha, Bey de Tunis à cette époque.
Sidi Soliman Mellimelli dont le séjour de six mois à Washington pour finalité de résoudre un litige entre les États-Unis et Tamazgha* lié aux actes de pirateries dont étaient victimes des navires marchands américains et européens ainsi que la saisie de vaisseaux tunisiens qui tentaient de passer outre au blocus américain de Tripoli.
Ancienne édition du Coran imprimée en Anglais de Thomas Jefferson à la Bibliothèque du Congress
Thomas Jefferson s’intéressait il à l’islam ?
Thomas Jefferson s’était probablement intéressé à l’islam vu qu’il a fait don à l’État Américain en 1815 d’une traduction en anglais du Coran en deux tomes qu’il avait dans sa bibliothèque privée. C’est surement de cette façon et contrairement à son habitude, que le président Jefferson, qui dînait généralement à 15h30, a fait coïncider son repas « exactement avec le coucher du soleil » par respect aux obligations religieuses de son hôte Tunisien Sidi Soliman Mellimelli qui est arrivé à Washington pendant le Ramadan.
*Tamazgha ou Etats de Barbarie étaient la dénomination de l’Afrique du nord au 19ème siècle, à savoir l’actuel Maroc, l’Algérie, la Tunisie et la Libye.
Publié sur Mramdhen