Y’a moins de points. De suspension. Encore moins, d’exclamation.
Moins de phrases, aussi. D’épanchements. De tiguidis égocentrés.
C’est un autre exercice. Auquel j’ai pas dit non.
Or donc, je fournis, depuis juillet, quelques articles (entre 4 et 6 au mois) pour le site « Le Plus » du Nouvel Observateur.
Ceci expliquant que, depuis quelques paires de semaines, par ici, ça roupille un tantinet.
Les articles proposés pour ce « Plus » devant être des originaux (condition non négociable) comprendre : pas un copié/collé de ceusses postés sur ce blog.
Ceci dit, le temps de prendre une vitesse dite de croisière, et y’aura à becqueter ici comme avant. 7 à 8 articles le mois, au bas mot. D’autant que la campagne présidentielle, que je pressens redoutable (négativement j’entends), va très certainement inspirer moult billets tapageurs, saignants, voire déprimants, quand ce n'est pas inutiles, que je réserve savoureusement pour Refais Le Monde Avant Que...
Non pas que pour « Le Plus » ce serait olé-olé, ou hors des clous, ceux de la bienséance, mais tant qu’à faire, autant jouer le jeu. Ce qui ne signifie pas que sur « Le Plus », j’en dis moins. Simplement n’appartenant, au fond et tout bien pesé, à aucune chapelle, aucun clan, aucun réseau, aucune droite, aucune gauche, je peux jouir de cela : trouver de l’épatant chez une Royal, de l’étonnant chez un Sarkozy, et l’écrire.
Je ne suis définitivement pas un militant, pas même un électeur. Un observateur, à la rigueur. Et qui trouve ça, cette position, drôlement amusante.
A la limite, c’est un temps, maussade, quasi médiocre, où il ferait bon, tiens donc, de se faire anarchiste. Et basta !
Bref, si le cœur t’en dit, ces autres publications sont perchées à cette adresse.
Dans un premier temps, au moins (ou tout au « Plus ») jusqu’au 31 décembre de cette belle foutue d’année.
Au menu – à ce jour dit du dimanche 7 août 2011 – Marie-Ségolène par deux fois, Sarkozy dans les pas d’un certain François (du moins, l’espère-t-il) Le Pen ça va de soi, itou un danger dont je parlais ici-même y’a deux ans et qu’a frappé la Norvège récemment, et à suivre, si tout va bien, un billet sur cette crise qu’en peut plus de rebondir, ce qui semble surprendre bon nombre de nos politiques, alors que, s’il y avait bien quelque chose de prévisible, d’inévitable, c’était que cette crise ne nous lâcherait pas comme ça. Même qu’on n’a pas fini de voir l’euro miné.
Mais de la crise, des marchés, et de comment ça nous est transmis et traité, j’y reviendrai cette semaine dans Refais Le Monde Avant Que…
Et je vous cause pas de la primaire, qu’était censée être celle de toute la gauche, et qui, à l’arrivée, ressemble plutôt à un indigeste congrès de libéraux déguisés en socialistes. Voilà qui ne vaut, en effet, pas plus d’un euro de participation.
C’est dire si je vais encore me faire des « amis » dans les jours prochains.
Mais, comme je m’en « lol », d’avance, tu le devines !
Sur ce : bonne chance !