"On a, je crois, les déserts que l'on mérite. On a aussi, parfois, ceux que l'on porte en soi et ceux que l'on fantasme et qui ont le pouvoir de nous réduire, de nous diminuer jusqu'au dérisoire, jusqu'à l'imperceptible, à l'anéantissement ou, au contraire, celui de nous agrandir, nous élever, nous sublimer, aux dimensions d'un infiniment grand intérieur, de plénitude et d'accomplissement."
Ainsi commence le livre de Patrick Mialon, Désir d'Aubrac (le Temps qu'il fait-2001) L'ai-je mérité, mon désert, autrement appelé Pays Doré sur ce blog par ses habitués ? Je ne sais pas. Mais, je sais qu'il m'est de plus en plus difficile de m'en séparer. Le manque d'abord, puis le Désir du Désert grandit jusqu'au retour prochain. "Nous grandir, nous sublimer..." comme l'écrit Patrick Mialon, je n'irai pas jusque là. Mais, la sensation de la vie dans une continuité avec les éléments de la nature, la